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dimanche 31 décembre 2017

Garder le meilleur pour la fin (de l'année): cinq très bons romans du printemps à lire en hiver

Une semaine devant vous?
Voilà cinq romans pour l'occuper, dans des genres différents.

Lundi et mardi, on part au Japon d'hier


Le bureau des Jardins et des Etangs
Didier Decoin
Stock, 388 pages

Merveilleux roman que celui-ci où, après avoir disséqué les faits divers (lire ici), Didier Decoin nous emmène au Japon du XIIe siècle porter les meilleures carpes de la rivière à l'empereur. Etrange? Non. En nous racontant le Japon d'hier d'une façon extrêmement documentée mais jamais assommante, le secrétaire de l'Académie Goncourt nous donne aussi un reflet de notre société aujourd'hui, de ses choix, de ses réussites, de ses échecs. Sa Miuki, la veuve de Katsuro, a décidé de remplacer son mari défunt pour ce voyage et ses péripéties seront autant d'occasions de montrer quelle magnifique personne elle est.

J'avais rencontré l'écrivain à la sortie du "Bureau des Jardins et des Etangs". Son livre est toujours disponible. Voilà ce qu'il m'en a dit.
"Ce livre est important pour moi. Je voulais faire quelque chose de ma passion pour le Japon mais il fallait que je me décide. Cela a été un gros travail. Il est dédicacé à Jean-Marc Roberts (1954-2013) parce qu'il avait adoubé le livre, quand je lui en ai présenté l'idée. Je lui avais montré des bribes, il y a douze ans. Il m'avait dit: "Vas-y, fais-le!" La dernière fois que je lui ai rendu visite avant son décès, il m'en avait demandé des nouvelles. Je lui ai menti. Je lui ai dit qu'il serait prêt dans quelques mois."
Didier Decoin. (c) Benjamin Decoin.
"Ma passion pour le Japon n'est pas récente. Mon intérêt a surgi à propos de la guerre du Pacifique. J'avais lu le livre "Le survivant du Pacifique" de Georges Blond, datant de 1949, et je ne comprenais pas le peuple japonais, cette violence, cette cruauté dans la guerre. Pour écrire ce roman, j'ai lu plein de livres, j'ai vu plein de films. Il y a plus de douze ans que je vis en concubinage avec la culture japonaise. Plus je l'explore, plus je la trouve fascinante, séduisante, novatrice."
"Le roman est situé il y a mille ans parce que les concours de parfums datent de l'époque Heian (XIIe siècle). Il fallait que je plonge Miyuki dans un univers qui soit le contraire de ce qu'elle est, une paysanne simple et frustre. La période Heian est le point culminant du raffinement japonais. La peine de mort est abolie, alors qu'à la même époque, chez nous, on pratique la torture. C'est une période où les femmes des empereurs découvrent les fictions comme "Le dit du Genji" qui sont les matrices du roman européen, avec des gens coquins, amoraux même."
"Oui, c'est un livre olfactif. Je m'intéresse à toutes les odeurs, sauf celle du vomi. Je les assume toutes sauf celle-là. Et je repense souvent à la phrase de Jean Genet, "A force de tripoter une rose, ça sent la merde". La matière vivante pourrissante devient de la merde. D'où l’expression "Ça ne sent pas la rose". Les mauvaises odeurs sont incluses dans les bonnes. J'aurais adoré être un nez chez un parfumeur, créer des jus. La peau est un réceptacle. D'où une autre expression: "Je ne peux plus te sentir". Un monde sans odeurs serait horrible. Pensez au parfum de l'enfance, de la maison, etc."
"L'écriture du livre a été plus rapide que la documentation. Miyuki fait des kilomètres à pied dans des conditions aventureuses. Elle ne se retourne jamais. Elle ne fait qu'avancer sauf quand une halte est nécessaire. Elle est un personnage sans hésitation, une flèche qui va droit vers sa cible. Un soleil qui brille. Elle se nourrit de sa propre énergie. Elle est très lumineuse. Elle a été heureuse avec Katsumo, un type bien qui l'a vraiment aimée. Elle me plaît beaucoup,  on l'aura compris."
"Il y a un effet miroir du roman par rapport à notre société. Trop de monde. Une surabondance d'immigrés. C'est gommé par la splendeur de la ville. Ils ont inventé leur ville comme Manhattan avec des rues et des avenues qui se coupent à angle droit. Comme si c'était la ville idéale."
"Ce roman est plus sexuel que d'autres. Je me lâche. Je me décoince. J'ai un univers fantasmagorique riche dans le domaine des fantasmes. Je n'ai pas besoin qu'on m'apprenne des trucs. Certains de mes fantasmes que je croyais personnels, je les ai retrouvés au Japon! J'aurais fait un bon Japonais. J'aime le riz, le saké, les femmes japonaises. Mais je ne suis jamais allé au Japon. A force d’écrire des histoires, j'arrive dans un pays que j'imagine. Quand j'écrivais le livre pendant des jours et des jours, je m'y croyais. Surtout avec la musique que j'écoutais: Joe Hisaishi est la bande originale du livre. Ce compositeur a notamment créé la musique des films de Kitano."
"Aujourd'hui que le livre est publié, je me sens un peu amputé. Après douze ans! Miyuki est partie voler de ses propres ailes."


Mercredi, on s'installe dans un tout petit village


Silencieuse
Michèle Gazier
Seuil, 213 pages

Magnifique histoire si bien racontée que ce roman qui se déroule à Saint-Julien-des-Sources, six cents habitants. On y trouve un bistrot, une supérette et bien sûr des habitants et leurs potins, leurs commérages même. Inconfortable pour les deux étrangers, Hans Glawe, un peintre et sculpteur allemand qui ne fraie avec personne, Louis, un vieux hippie à qui est sensible Annie, la caissière de la supérette. Il y a aussi Claude Ribaute, retraité, un ancien du village qui est revenu écrire une étude sur le peintre. Observateur du quotidien, il sera le narrateur de la seconde partie du roman. Car les jours monotones sont bousculés par l'arrivée de Valentina, qui ne parle pas, et de sa mère qui voudrait lui venir en aide. Le silence de la petite fille est terrible. Mais d'où vient-il? C'est ce que Michèle Gazier va nous faire comprendre dans ce superbe roman de silences, de violences et de blessures dues à un passé qui ne passe pas. Elle m'en a parlé.

"Qu'il y ait trois hommes dans ce livre après trois femmes dans "Les Convalescentes" (lire ici) est le fait du hasard. Trois est un chiffre intéressant. A trois, il y a une ouverture, à deux, c'est un affrontement."
Michèle Gazier. (c) John Foley.
"Ce livre a une histoire. Je suis lente dans la rumination. J'ai vu, il y a quinze-vingt ans, un reportage télévisé qui m'a troublée. Était annoncée l'interview d'un jeune homme qui avait appartenu aux Brigades rouges. Il n'y avait pas fait grand-chose et en était parti. Il s'était caché et était recherché par la police. Il avait décidé de se confesser à un journaliste. Dans le reportage, il raconte comment il a répondu à la douleur d'être Allemand, qu'il s’est engagé en aveugle, que les morts l'ont fait reculer, qu'il s'est caché en Espagne d'abord, en France ensuite. Mais qu'il avait maintenant besoin d'en parler, d'en répondre. A un moment, il y a eu un plan sur le village où il habitait. Mon mari et moi avons reconnu ce village, ce n'était pas loin de notre maison. Une semaine après, le jeune homme était arrêté. J'ai été très troublée par son parcours.  Cette tentation de la violence parce que l'héritage du passé n'est pas assumé, cette obligation alors de se cacher et puis ce besoin d'avouer et ainsi se faire prendre. Etait-ce un acte manqué?"
"J'ai aussi fait un livre sur le peintre catalan Josep Grau-Garriga qui était anti-franquiste. Il a traduit sa violence contre le régime de Franco dans son art. Cela a été à la fois politique et salvateur. L'artiste est parvenu ainsi à apaiser sa violence, son angoisse intérieure."
"Dans le sud de la France où j'ai ma maison, un de mes voisins est Anselm Kiefer. Le nom de son domaine porte celui de l'ancienne filature de soie où il se trouve, "La Ribaute". Son art a le même mouvement que Grau-Garriga. Tant le terroriste du reportage télé que Grau-Garriga et Kiefer ont choisi de vivre dans un village. Un village avec une population qui ne les comprend pas et voit en chacun d'eux l'étranger. Dans le sud de la France, cela reste des Boches!"
"Le village pour moi, c'est la scène, le lieu où tous les regards convergent. Tout le monde sait tout de tout le monde. Le village, c'est l’arène, avec la place, les maisons autour, les balcons au premier étage. Le village fonctionne comme un chœur. Les personnages entrent dans l'histoire comme des acteurs. Quand j'écris un roman, je sais d'où je pars et où je veux arriver. Je ne sais pas ce qui se passe entre les deux, mais j'y vais."
"Le silence est une capacité à transformer ce qu'on peut avoir de violent en soi. Valentina est une petite fille qui ne parle pas. Comme un refus de l'héritage familial qu'elle contourne avec des silences. Elle reste une énigme parce qu'elle est une énigme. Elle fait réagir les autres. Son silence est un questionnement pour eux. Avec ses rares interlocuteurs, elle a une complicité naturelle, évidente. Qui se ressemble s'assemble. Ils se reconnaissent. Elle choisit celui qui est le plus blessé, comme elle l'est. "Ces enfants-là n'apprennent pas parce qu'ils savent", m'a dit un jour un médecin."
"Deux narrations se suivent. La première partie est la mise en place du décor. J'ai besoin d'une géographie pour raconter. Les choses ne se passent pas n'importe où. Il y a une aire centrale où tout va résonner. J'ai besoin d'une narration avec de la distance pour planter le décor, puis, une voix va s'élever, comme un air d'opéra. Cette voix arrive dans la deuxième partie."
"Ribaute est le personnage du sociologue. Il a un itinéraire comme Bourdieu dont j'admire beaucoup le travail. Une mise à distance de la campagne, de la province dont il est originaire. A la fin de sa vie, il s'est consacré à une revisitation de l'art et de la peinture. Mon personnage a le même type d'itinéraire. Le sociologue a une distance que n'a pas le psychologue qui est dans l'interprétation."


Jeudi, on file aux Etats-Unis


Après l'incendie
suivi de Trois lamentations
Robert Goolrick
traduit de l'anglais (Etats-Unis)
par Marie de Prémonville
Anne Carrière, 349 pages

Formidable, encore plus captivant que les précédents, le nouveau roman de Robert Goolrick (lire ici) est l'histoire d'une maison, Saratoga, construite en 1784 dans l'Amérique sudiste et détruite par un incendie en 1941. Bien sûr, l'histoire de ses habitants aussi, dont la dernière Diana Cooke Copperton Cooke qui y a peut-être péri. Une véritable enquête menée par un journaliste pour la rubrique "Maison et art de vivre" d'un journal qui, par moments, ne sait plus s'il trouve ou s'il rêve. Le livre est prodigieux et se lit avec un appétit grandissant. On y suit le destin des uns et des autres bien entendu, mais on comprend aussi qu'il y est difficile de penser autrement. Comment Diana va-t-elle résoudre cette équation, écartelée entre les problèmes financiers et les problèmes moraux que lui cause l'esclavage qui était en vigueur là. Qu'est-ce que l'amour dans ce cas? Peut-on échapper au poids du péché des pères? Et à ceux du fils? Le paradis pourrait-il exister sur terre?

Goolrick nous entraîne dans un roman passionnant, sensible et formidablement bien construit. Avec lui, on a droit à l'envers du décor, quel décor et quel envers! Que ce soit les problèmes d'argent ou les relations de Diana avec son mari richissime épousé pour sauver le domaine mais capable du pire ou son espoir de trouver l'amour ailleurs. Le romancier nous tient en haleine tout en nous faisant côtoyer de tout près ses personnages, rendus à la lumière par un journaliste opiniâtre.

Le roman est suivi d'une superbe nouvelle inédite, "Trois lamentations", un récit autobiographique d'une année d'école du très jeune Robert.


Vendredi, on revient au Havre


Par amour
Valérie Tong Cuong
JC Lattès, 413 pages

Que s'est-il passé chez les civils du Havre durant la Seconde Guerre mondiale? Comment réagir quand les soldats ennemis s'installent? Que les soldats amis vous bombardent? Valérie Tong Cuong nous offre dans un roman choral bouleversant qui s'intéresse à des faits peu connus qui se sont déroulés dans la ville du Havre d'où est originaire sa maman.
"Le début du livre est un peu long et puis l'action s'emballe. C'est un parallèle avec l'avancement de la guerre. En 1939, c'était plutôt statique. En 1940 sont arrivés les Allemands et  une nouvelle vie s'est installée. Il y avait ce qui se passait en Russie aussi. Les portes de l'enfer se sont ouvertes progressivement. La première partie du livre concerne les années 1939-1940. C'était calme. En 1941, c'est l'exil. A partir de là commence la descente aux enfers. Les habitants croient toujours que cela va se terminer mais cela ne se termine pas. A la fin de la guerre, la situation était inimaginable. Il y avait la victoire des Alliés mais la ville du Havre avait été complètement bombardée par les Anglais, et ce, tout au long de la guerre. C'était une situation épouvantable. Les gens étaient coincés dans un étau. Les civils ont été sacrifiés par les Anglais. Au moment de la victoire, cela a été compliqué à vivre, compliqué à expliquer."
Valérie Tong Cuong.
"En 1943, les Allemands décident de faire évacuer tous les enfants de la ville. Les évacuations vers l'Algérie, elles, ont eu lieu jusqu'en 1942. Il y a eu un phénomène comparable en Grande-Bretagne où les enfants étaient évacués vers des pays du Commonwealth, jusqu'à ce qu'un naufrage stoppe cette opération baptisée "Children over seas". D'autres enfants britanniques étaient envoyés à la campagne."
"J'avais l'idée générale du livre au départ. J'ai rassemblé énormément de documentation, des livres, des documents, des témoignages. J'ai beaucoup lu, beaucoup rencontré. Je voulais que le livre soit à hauteur d'homme, dise ce que les gens avaient vécu. Comment on vit cela à tel âge ou à tel âge. Ensuite, j'étais prête à écrire. Les personnages se sont révélés en cours d'écriture. J'ai opéré un travail d'architecture minutieux. Je voulais être précise, vraie, par rapport aux points de contact. Je voulais que tout ce que mes personnages, composites mais faits de personnages réels, vivent soit vrai. C'est le propre du romancier que ses personnages de fiction soient issus de véritables vies. Je me suis glissée facilement dans la peau de chacun d'eux. On s'oublie alors. J'ai entendu des voix. J'ai été emportée par leur propre vécu. Je me suis mis plus de pression pour être à la hauteur de ce qu'ils ont vécu. Des témoignages ultérieurs à la parution du livre l'ont confirmé. Des gens m'ont dit: "C'est nous que vous racontez". Alors que je ne les ai pas rencontrés. Ça, c'est un cadeau de la vie. Comme par exemple, cette inscription "Ici, c'est les docks" trouvée sur un mur après le bombardement du magasin le Printemps au centre-ville, un monsieur est venu me voir et m'a dit: "C'est mon frère aîné!" Comme si l'histoire se poursuivait pour moi."
"Comment je choisis à qui donner la parole? Celui de mes personnages qui raconte est celui qui est le mieux placé pour raconter. Ensuite, les autres racontent leur vision des mêmes faits. Je voulais montrer que chacun a vécu sa propre guerre."
"J'ai eu le titre, "Par amour", tout de suite. Dès la première réflexion, dès les premiers témoignages. Ce sont souvent les mères qui font les choses par amour, elles dissimulent pour protéger. Mais chacun des personnages le fait à sa façon. J'ai compris que ce qui s'était produit, c'était par amour, que cet amour concerne les enfants, le compagnon, la patrie. Ce sentiment immatériel leur donnait une raison d'avancer."
"C'est la première fois que je m'aventure sur le terrain historique. Mais ce livre est dans la continuité de mes précédents parce que j'aime regarder comment les gens avancent dans leur vie, ici en temps de guerre, quelle est leur humanité pour répondre à l'inhumanité. Le procédé choral était présent dans mes deux romans précédents. Ici, il s'est imposé. Les comportements sont tellement différents. Je voulais entrer par plusieurs portes. Tout peut arriver à tout moment pendant la guerre. La guerre est une succession de choix, de décisions à prendre en se fiant à son intuition. Ce sont des prises de risque qui s'enchaînent."
"Les sœurs s'aiment en ayant accepté chacune que l'autre soit différente. Elles sont parfois agacées ou en désaccord mais on est en guerre. Le danger permet de faire remonter l'essentiel à la surface. Elles tiennent l'une pour l'autre parce que l'une a l'autre à protéger."


Samedi et dimanche, on se repose avec un thriller


De cauchemar et de feu
Nicolas Lebel
Marabout, 415 pages

Le titre annonce la couleur. On ne va pas se retrouver au pays des Bisounours mais dans le Paris actuel, celui de 2017, en état d'urgence, quelques jours avant le dimanche de Pâques, lieu choisi semble-t-il pour exporter le conflit irlandais. Fameuse semaine sainte! Pour son quatrième roman alors qu'il a commencé à écrire il y a cinq ans, Nicolas Lebel, prof d'anglais à temps partiel, fait fort. Pour bien nous mettre la pression, il chronomètre son récit, tout en intercalant des flash-backs inquiétants qui se déroulent en Irlande du nord dans les années 60 et 70.

Son capitaine de police Mehrlicht ("Son nom vient des derniers mots que Goethe a prononcés sur son lit de mort") a du pain sur la planche quand on découvre que le gars assassiné dans un pub parisien a pris une balle dans chaque genou et une dans le front. Un signe qui ne trompe pas et qui est confirmé par l'autopsie, qui revèle des slogans nationalistes nord-irlandais, des tatouages celtiques et les lettres IRA. Que diable venait-il faire à Paris? Qui l'a liquidé?

L'enquête s'annonce compliquée. Elle va bien occuper la fine équipe de Mehrlicht, pas toujours soudée, remise en question et augmentée d'une stagiaire venue de la province ainsi que d'un inspecteur anglais dépêché sur place. Rebondissements, fausses pistes, figures inquiétantes du passé qui semblent se réveiller à moins qu'elles ne se soient jamais endormies, le thriller de Nicolas Lebel garde son lecteur en haleine jusqu'au bout. Lui montre combien le passé peut tenir le présent et le présent tenir le passé. Ecrit avec un réel souci du mot juste, en séquences courtes qui s'enchaînent à bon rythme, le compte à rebours voit défiler ces quarante heures à toute vitesse tout en montrant combien la douleur peut être individuelle ou collective.

Sans oublier le running gag chez Lebel, la sonnerie téléphonique sur le portable de Mehrlicht, père souvent dépassé. Un des éléments caustiques de son roman policier qui aime mêler histoire passée et présente et analyser la société contemporaine.


Sans oublier
1. "Tout un monde lointain", Célia Houdart, P.O.L.
2. "Madone", Bertrand Visage, Seuil
3. "Point Cardinal", Léonor de Récondo, Sabine Wespieser Editeur
4. "Mon autopsie", Jean-Louis Fournier, Stock
5. "La beauté des jours", Claudie Gallay, Actes Sud
6. "Traité des gestes", Charles Dantzig, Grasset
7. "Une autre Aurélia", Jean François Billeter, Allia
8. "La nuit des enfants qui dansent", Franck Pavloff, Albin Michel
9. "Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable", Hervé Le Tellier, Le Castor Astral
10. "Mon gamin", Pascal Voisine, Calmann-Lévy

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