Et l'album "Coincé", d'Oliver Jeffers (traduit de l'anglais par Elisabeth Duval, Kaléidoscope) pourrait bien être un des plus rigolos de l'année.
Non seulement, on s'y amuse, mais en plus on y poétise et on y exerce solidement son imagination.
On pourrait dire que c'est l'histoire d'un cerf-volant coincé dans un arbre. Sauf que le petit garçon propriétaire du jouet veut absolument le récupérer. Une persévérance qui va tourner au plus joyeux des délires.
Qui n'a jamais entendu un parent dire: il ne faut PAS s’exercer au cerf-volant sous un arbre de crainte de voir le jouet se prendre dans les branches.
C’est pourtant exactement la mésaventure qui survient à Floyd, le héros de l’album.
Que fait le petit garçon? Il commence par tirer sur la ficelle. Impossible de décrocher le cerf-volant.
Que fait-il alors ? Assez naturellement, il lance sa chaussure gauche, sa préférée, pour le décoincer.
Mais de là-haut, elle le nargue...
Il envoie alors son autre chaussure, histoire de "récupérer sa chaussure préférée". Dingue! Elle reste également accrochée...
Mais Floyd n’a pas dit son dernier mot.
Mitch le chat passe-t-il par là? Il se retrouve aussi en haut de l’arbre.
Reste la solution de l’échelle, qui devrait "régler le problème une fois pour toutes".
Mouais. Floyd la jette en l’air et interroge le lecteur, tracassé : "Je suis sûr que vous devinez ce qui arriva." Eh oui !
Le petit est bien embêté car il faudrait qu’il rende l’échelle avant que le voisin s’aperçoive de l’emprunt. Il ne peut plus abandonner.
L'auteur-illustrateur, Oliver Jeffers, va nous régaler. Né en Australie, il a grandi en Irlande et se partage aujourd’hui entre ses ateliers de Belfast et New York. "Coincé" est un trésor d’imagination et de drôlerie. Difficile de ne pas éclater de rire en tournant les pages.
Car le persévérant Floyd va balancer une quantité incroyable de choses ou d’êtres vivants dans l’arbre, toujours dans l’idée, rappelons-le, de récupérer son cerf-volant. Pot de peinture, canard, chaise, bicyclette, évier de cuisine, porte d’entrée, voiture des parents. Même le laitier qui demande aux autres : "Etes-vous arrivé là par le même moyen ?"
Pas une fois, on ne devine ce que le héros costaud va expédier dans l’arbre qui se garnit mieux qu’un sapin de Noël. Il semble n’y avoir aucune limite à la fantaisie délirante du petit garçon. Et c’est bien pour cela que l’album fonctionne aussi bien.
On s’y amuse à toutes les images, simplissimes et expressives. On ne peut jamais prévoir ce qui se déroulera en page suivante. Même les pompiers se retrouvent entre les branches!
Floyd a alors une nouvelle idée: chercher une scie. Il en ramène une, la positionne "le mieux possible", la lance…
Son cerf-volant se décoince.
Floyd est totalement ravi et passe toute sa journée à redécouvrir le plaisir qu’il a à y jouer. Ce n’est que le soir, quand il se couche épuisé, juste avant de s’endormir, que "la certitude d’avoir oublié quelque chose se mit à le tarabuster". Réponse dans l'images.
Ce formidable album entièrement raconté au passé rappelle que si le rire est le propre de l’homme, il est aussi celui de l’enfance. Pour peu qu’on l’encourage.
Non seulement, on s'y amuse, mais en plus on y poétise et on y exerce solidement son imagination.
On pourrait dire que c'est l'histoire d'un cerf-volant coincé dans un arbre. Sauf que le petit garçon propriétaire du jouet veut absolument le récupérer. Une persévérance qui va tourner au plus joyeux des délires.
Qui n'a jamais entendu un parent dire: il ne faut PAS s’exercer au cerf-volant sous un arbre de crainte de voir le jouet se prendre dans les branches.
C’est pourtant exactement la mésaventure qui survient à Floyd, le héros de l’album.
Que fait le petit garçon? Il commence par tirer sur la ficelle. Impossible de décrocher le cerf-volant.
Que fait-il alors ? Assez naturellement, il lance sa chaussure gauche, sa préférée, pour le décoincer.
Mais de là-haut, elle le nargue...
Il envoie alors son autre chaussure, histoire de "récupérer sa chaussure préférée". Dingue! Elle reste également accrochée...
Mais Floyd n’a pas dit son dernier mot.
Mitch le chat passe-t-il par là? Il se retrouve aussi en haut de l’arbre.
Reste la solution de l’échelle, qui devrait "régler le problème une fois pour toutes".
Mouais. Floyd la jette en l’air et interroge le lecteur, tracassé : "Je suis sûr que vous devinez ce qui arriva." Eh oui !
Le petit est bien embêté car il faudrait qu’il rende l’échelle avant que le voisin s’aperçoive de l’emprunt. Il ne peut plus abandonner.
L'auteur-illustrateur, Oliver Jeffers, va nous régaler. Né en Australie, il a grandi en Irlande et se partage aujourd’hui entre ses ateliers de Belfast et New York. "Coincé" est un trésor d’imagination et de drôlerie. Difficile de ne pas éclater de rire en tournant les pages.
Car le persévérant Floyd va balancer une quantité incroyable de choses ou d’êtres vivants dans l’arbre, toujours dans l’idée, rappelons-le, de récupérer son cerf-volant. Pot de peinture, canard, chaise, bicyclette, évier de cuisine, porte d’entrée, voiture des parents. Même le laitier qui demande aux autres : "Etes-vous arrivé là par le même moyen ?"
Pas une fois, on ne devine ce que le héros costaud va expédier dans l’arbre qui se garnit mieux qu’un sapin de Noël. Il semble n’y avoir aucune limite à la fantaisie délirante du petit garçon. Et c’est bien pour cela que l’album fonctionne aussi bien.
On s’y amuse à toutes les images, simplissimes et expressives. On ne peut jamais prévoir ce qui se déroulera en page suivante. Même les pompiers se retrouvent entre les branches!
Floyd a alors une nouvelle idée: chercher une scie. Il en ramène une, la positionne "le mieux possible", la lance…
Son cerf-volant se décoince.
Floyd est totalement ravi et passe toute sa journée à redécouvrir le plaisir qu’il a à y jouer. Ce n’est que le soir, quand il se couche épuisé, juste avant de s’endormir, que "la certitude d’avoir oublié quelque chose se mit à le tarabuster". Réponse dans l'images.
Ce formidable album entièrement raconté au passé rappelle que si le rire est le propre de l’homme, il est aussi celui de l’enfance. Pour peu qu’on l’encourage.