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samedi 28 avril 2012

LEMUE par Nicole Roland


Nicole Roland, c'est une jeune auteure belge, même si elle a pris sa retraite de professeur de l'enseignement.
C'est une jeune auteure namuroise qui a déjà deux romans à son actif.

Le premier, "Kosaburo, 1945" (Actes Sud), est sorti en février 2011. Quinze jours après, il remportait le prix Première de la RTBF. A la fin de l'année, il frôlait le prix Rossel attribué à Geneviève Damas ("Si tu passes la rivière", Luce Wilquin) par cinq voix contre quatre à lui. Et la semaine dernière, il recevait le Prix de la première œuvre de la Fédération Wallonie-Bruxelles.






Le second, "Les veilleurs de chagrin" (Actes Sud), est sorti en février de cette année. Il a également été remarqué même si le premier fait toujours beaucoup parler de lui. Il est en réalité le premier que l'auteure a rédigé, mais son écriture a été interrompue pour se lancer dans "Kosaburo, 1945", dans l'urgence d'un deuil et d'un chagrin immense.

 

 

 


Ecrire, est toute la vie de Nicole Roland qui avoue aussi être une lectrice avide:
J'ai longtemps enseigné la littérature française. On trouve tout dans la littérature. Il y a là tout ce qu’il faut pour vivre.
J’écris depuis que j’ai treize ans. Je tiens un journal de billets d’humeur. J’en ai déjà douze cahiers, complètement désordonnés. Je vais devoir faire une table des matières.
Ecrire est une passion et une nécessité. C’est comme respirer pour moi. Je ne vis que pour écrire. Parfois, je sortais mon cahier en classe pendant les exercices de mes élèves.
Je suis restée cachée de nombreuses années. Ecrire est pour moi un geste secret, caché, mais qui n’a jamais cessé. Je ne me sentais pas le droit de passer de l’autre côté, tellement j’étais impressionnée par les auteurs que je lisais.
Le choc de la mort de ma fille Hélène m’a arrachée à moi-même. Ecrire m’était alors la seule façon de survivre. J’ai plongé dans l’écriture. Je me concentrais, non en pensant à des lecteurs éventuels mais pour lutter contre le désarroi, pour reprendre pied.
Tout le temps que j’écrivais, le chagrin était mis à distance.


C'est ainsi qu'est né le roman "Kosaburo, 1945":
J’étais allée au Pain Quotidien entre deux cours. Dans un article du Monde, j’ai vu une photo de kamikazes. La jeunesse de leurs visages m’a frappée. J’avais l’impression de voir mes élèves dans ces pilotes. J’ai écrit deux pages dans mon cahier. Cette image me hantait chaque fois que je voyais mes élèves.Cette obsession s'est doublée du drame personnel de la mort de ma fille aînée.
J’ai recueilli la bibliothèque d’Hélène. J’ai lu tous ses livres, les uns après les autres, la plupart sur l’Orient. Ma fille était près de moi. Je pensais à elle petite et je me suis dit que j’allais lui raconter une histoire. Une histoire de kamikazes.
Leur démarche n’est pas un don, c’est un devoir sacré de mourir pour préserver l’honneur des ancêtres. Ils étaient proches des samouraïs, je l’ai découvert.
Comme j’ai découvert par Hélène le "Dit du Genji" et les journaux des dames de cour du XIe siècle. Leurs vies étaient vouées à la poésie, leur univers était empreint de sacré. Dans la religion shintoïste, tout est habité, cela m’a beaucoup aidée et émerveillée.
L’idée du livre est venue après. Quand Nicole Roland a ressenti le besoin de partager. Trois éditeurs français ont reçu le manuscrit. Actes Sud l’a accepté:
Chaque fois que quelqu’un ouvre le livre, Hélène existe. Ce livre est le roman d’amour d’une maman à sa fille. Mes lectures ont porté leurs fruits, le sauvetage du monde d’Hélène.
La littérature peut plus qu’on ne le croit.

Coquetterie du destin, "Kosaburo, 1945" est publié dans la collection « Un endroit où aller »:
L’écriture était exactement l’endroit où j’avais envie d’aller.
"Kosaburo, 1945" est l'histoire d'une jeune femme décidée, Mitsuko, qui prend en secret la place de son frère à l'armée.


"Les veilleurs de chagrin" est le second roman de Nicole Roland, tout aussi prenant et réussi que le premier, mais témoignant d’une maturité d’écrivain avivée. Très construit, plein de tours et de détours à l’image de son héroïne, Esther, ce livre dit aussi bien la douleur que la joie, la dépression que l’amour. Surtout, il montre combien il peut être difficile de s’inscrire dans sa lignée quand la mère fait barrage, d’accepter les morts, les deuils, de se laisser emplir par le souvenir des absents plutôt que blesser par leur empreinte.

Esther est anthropologue, spécialisée en paléo-pathologie. C’est-à-dire qu’elle examine les squelettes pour y découvrir des traces dont elle tente d’interpréter le sens. A l’ouverture du roman, la fraîche divorcée entame une psychanalyse. Mais que les mots lui sont difficiles à venir. L’homme qui écoute ses silences l’aide à les remplir, de pensées, de paroles. A creuser petit à petit le passé confus de sa famille, à pacifier la mauvaise relation qu’elle a avec sa mère, à comprendre d’où elle vient et où elle va.

Munie du vieil exemplaire de "Mrs Dalloway", de Virginia Woolf, qui a appartenu à sa grand-mère dont elle porte le prénom, Esther part au Kosovo. Des charniers ont été découverts et appel a été fait à des scientifiques comme elle pour identifier les corps, afin de permettre aux proches des morts d’entamer leur deuil. Là, en exhumant les restes d’humains inconnus, Esther descend dans sa propre histoire. Elle affronte les secrets murmurés, les rêves récurrents. Elle apprend à vivre avec ses failles, familiales et affectives, à s’ouvrir à l’instant présent. Là, le présent porte le nom de Luan.

Roman de la mémoire, roman des mémoires, "Les veilleurs de chagrin" touchera chacun dans ses fragilités.



vendredi 27 avril 2012

LM les livres gratuits


Ça tombe bien.
Demain, samedi 28 avril, c'est la fête de la librairie et des libraires indépendants.
La quatorzième!
Une trentaine de libraires belges participent à cette version française de la Sant Jordi catalane qui réunit cette année plus de 500 libraires indépendants (France et Belgique francophone).
Ils montreront leur créativité, mais redéfiniront aussi leur combat pour protéger la diversité éditoriale, le droit des auteurs et les livres de papier.

Afin de marquer le jour, une rose et un livre édité pour l'occasion seront offerts au public qui ira samedi chez ces libraires.
Placé sous la bannière de Rimbaud, "Une saison en librairie" est le superbe ouvrage offert en 2012. Aussi menu qu'était immense "L'Eloge des cent papiers", cadeau 2011. Mais il pose clairement la question : l'idée même de la littérature n'a-t-elle pas été dénaturée par le marketing culturel ?

Ce cartonné très joliment illustré par Gérard Lo Monaco réunit en conséquence douze extraits d'œuvres, un par mois de l'année, que les libraires indépendants considèrent comme les bases de la librairie, et donc de la lecture : Beckett, Duras, Balzac, Vian, Baudelaire, Stendhal, Camus, Proust, Genet, Flaubert, Rimbaud et Céline. L'âme de la littérature.

La liste des libraires participants à l'opération se trouve sur le site www.libraires.be .

mardi 24 avril 2012

LM les gravures de Joëlle Jolivet



Justement, une petite vingtaine de tirages de Joëlle Jolivet sont exposés (et en vente) à la librairie Candide (1 place Brugmann à 1050 Bruxelles) jusqu'au 21 mai.
Et l'illustratrice y sera présente ce mercredi 25 avril à partir de 18h30!

lundi 23 avril 2012

LD taille une démarche artistique



Comment Benoît Jacques (cfr message précédent) a-t-il procédé pour créer les logos du Centre de littérature de jeunesse de la ville de Liège, des Ateliers du texte et de l'image asbl et du Fonds Michel Defourny?

Réponse en images ci-dessous.













dimanche 22 avril 2012

LFIR de Benoît Jacques

Benoît Jacques a reçu le 20 avril le troisième Grand prix triennal de littérature de jeunesse (Fédération Wallonie-Bruxelles)!
Après Kitty Crowther (2006) et Rascal (2009).
Chapeau à cet artiste multiforme, exigeant, percutant, résistant, toujours en recherche dans les marges.



Il dessine, il grave, il peint, il fait des livres et même des brins de livres, il colle, il brode, il céramique, il sculpte, il construit, il crée le jeu du tramway, sur le principe du jeu de l'oie...
Pour trouver des images de tout cela, rendez-vous sur son site: http://www.benoitjacques.com/

Voici déjà quelques dessins.







Pour les livres,
on y fait un tour
par ici.








"L"
(L'association, 2010).

Comment un artiste parvient à mettre une distance entre des événements personnels de sa vie et lui-même en créant un livre où le public se retrouve aussi.







"Wa Zo Kong"
(Benoît Jacques Books, 2009).
par Beno Wa Zak (!)

Un petit délire imprimé, sous couverture souple, sur papier journal, à pages non coupées mais à ne pas couper, où il est question d’un oiseau. Pas de n’importe quel oiseau, un Wa Zo Kong, à dire avec l’"acceng", comme le suggère le titre. On suit ses aventures en textes et en images. Des phrases ultracourtes, ultradrôles, à lire à haute voix, sous peine de s’y perdre.


"La nuit du visiteur"
(Benoît Jacques Books, 2008).
Baobab de l'album 2008.
Prix Bernard Versele 2011.

Riche de 150 gravures et entièrement rimé, cet album s’appuie sur le Petit Chaperon rouge. Mais il en fait la fête aux images, aux mots, à l’humour et à l’esprit de résistance. Ses premiers mots replacent le lecteur dans le récit original. La première image est un gros plan sur les mains de Mère-Grand – plus l’histoire avancera, plus la vieille femme apparaîtra entière.
"Toc, toc, toc, on frappe à la porte." Et c’est parti pour un incroyable défilé de visiteurs nocturnes, chacun d’eux restant dehors puisque Mère-Grand est sourde à leurs appels. Quand le lecteur est vraiment épuisé, exténué de rire et tremblant de frousse, l’auteur le rattrape par un tour de passe-passe extrêmement réussi et le conduit vers une finale jubilatoire. 

"Attention extraterrestres"
(Benoît Jacques Books, 2007)
Label chouette du prix Bernard Versele 29-008, en catégorie 4 étoiles,

D'où viennent les extraterrestres ? Comment vivent-ils ? Pourquoi débarquent-ils sur Terre ? À ces questions et à d'autres, Benoît Jacques répond avec ironie. Le livre illustré est muni d'un signet : "Celui qui le dit, c'est lui-même".
L'album commence par une histoire à rallonge, où chaque phrase reprend les précédentes. "Parmi les planètes sans nom qui tournent autour de l'étoile sans nom, il y a la petite planète que voilà et que personne ne remarque jamais." Une boule de fer avec volcans à gaz puants, "presque pas d'eau et rien qui pousse". Rien, sauf un arbre bizarre qui porte des fruits bizarres, les "fameux extraterrestres avec lesquels on nous casse les pieds depuis des années"
Malgré leurs trois activités principales, shopping, jogging et meeting, malgré leur intelligence (la preuve par Ikea), ils s'ennuient chez eux. Débarquent sur Terre, pile dans un champ de betteraves où les attendent le fermier hollandais Jan et son chien Rex. Un peu de sauce paralysante pour les Terriens, histoire de lire dans leurs pensées : une partie de foot pour l'un, un os flou pour l'autre ! Dépités, les visiteurs cosmiques repartent en laissant au fermier quelques graines d'arbre à extraterrestres. En trois jours, le premier a poussé et porte des fruits... De son trait au juste tremblé, Benoît Jacques signe une fable ironisant sur l'avenir.

"C'est bizarre"
 (Benoît Jacques Books, 2006)

Rotules, capsules, modules, tubercules, savon à bulles et jeux ridicules : voilà les bagages à emporter, dès qu'on est habillé de pilou, de caoutchouc, de chapeau mou, pour visiter les amis en -ique (élastique, pot de mastic, etc.) installés sur une autre planète, après s'être arrêté sur l'astre Tur et son androïde. Dans ce nouvel album, tout est rigoureusement normal ! Sauf la dernière page, bien entendu... Une épatante déclinaison rimée de la relativité.


"Scandale au château suisse"
(Benoît Jacques Books, 2004)

Un dénommé Benedetto Giacomo inaugure le "domaine étranger" de l'éditeur (et auteur) Benoît Jacques. Humour à tous les étages dans cette sorte de satire sociale assortie de sa suite d'estampes ciselées en taille-douce où l'on suit les tribulations du prince Charles (nom courant chez les princes) et de son serviteur Serge dans leurs tentatives de banquet. Jeux sur les sons, les sens, les mots, cet album en noir et blanc décoiffe plus qu'une tempête suisse !


"Permis A"
(Benoît Jacques Books, 2004)

Croquis très expressifs et un texte phonétique qui n'a rien à envier aux SMS des gamins (traduction en bas de page des lettres accolées à déchiffrer) pour une hilarante course poursuite entre un AB en 2CV et une PP en DS. Pas catholique du tout ! Deux albums pour tous, dès 10 ans.




"Je te tiens"
(Benoît Jacques Books, 2003)
Label Chouette du Prix Bernard Versele 2003

C'est un livre en noir et blanc, avec des images très fortes en linogravure. Il fait évidemment allusion à la comptine et oppose Yo, l'homme deux poils, avec Zih, l'ogre deux barbes. Ils s'affrontent dans une joute aussi physique que verbale, avec une gradation dans les expressions de fureur des héros et des jeux de mots pas évidents à trouver pour les enfants.


"Titi Nounours et la sousoupe au pilipili"
(Benoît Jacques Books, 2002)

Ah, ce Benoît Jacques ! Toujours pleinplein de surpriprises ! Voilà qu'il nous a conconcocté un livre pour enfants. L'histoire, prévient-il, est un peu cucul la praline. Le personnage principal porte un nom gnangnan et les autres sont tous un peu bébêtes. Allez, on y vava. Titi Nounours part faire les courses pour sa maman. Mais il dépense ses sousous à tout autre chose dans le magasin de Madame Lulu. Le voilà contraint à des échanges avant d'affronter sa mère. Dessins en rouge, vert et beige et textes d'un humour dévastateur.



"Louisa" 
(L'école des loisirs, 2001)

Jubilatoire roman illustré en bichromie, bien dans la ligne de l'auteur, non-sense, humour, recherche et tendresse. Une histoire complètement déjantée mais facile à suivre, où texte et images rivalisent dans le farfelu. L'auteur annonce un personnage, se reprend à la phrase suivante. Repart sur autre chose, rechange d'avis, en ajoutant des considérations totalement décalées. Le tout donne un délicieux roman où on rencontre Hélène, non Gérard, non Huberte, qui joue dans sa chambre, non dans une cour minable, non dans un jardin gigantesque. Non, elle est sur une balançoire sur laquelle elle va beaucoup trop fort. Elle s'envole, on la perd... A ne pas rater.

"Comique Trip"
(Benoît Jacques Books, 2001)


Un jubilatoire détournement de matériaux verbaux et graphiques pour recomposer d’improbables bandes dessinées.








Et Benoît Jacques joue aussi dans un petit film, pour son fils sur YouYube
AxRuZaT6uHE ou, tout simplement, ci-dessous







mercredi 18 avril 2012

LA une autre devinette

Dans quel pays une avenue est-elle soudainement investie par une foule immense de lecteurs de tous âges et des deux sexes?

C'était aujourd'hui, mercredi 18 avril, à Tunis, avenue Bourguiba.

Une initiative lancée comme une bouteille à la mer par un groupe d’indépendants qui avait décidé d’y organiser une manifestation littéraire. L'événement était intitulé "L’avenue taqra" (L’avenue lit).

Lancé sur les réseaux sociaux, l’affaire a vite pris de l’ampleur.
Plusieurs centaines de personnes se sont dirigées vers l’avenue Bourguiba, livres à la main.
Participant à la manifestation, la librairie « Dar Al Kitab » offrait des livres, ou les vendait à un prix symbolique.

L'initiative culturelle et populaire a recueilli un beau succès à en juger les photos.


Quel plaisir de voir ce rassemblement autour des livres.

Quel contraste aussi par rapport aux sinistres événements du lundi précédent dans la même avenue.

L'avenue Bourguiba à Tunis (c) ActuUNE.
Vue du haut.

Devant le théâtre. (c) ActuUNE.


Devant la librairie Al Kitab.



mardi 17 avril 2012

LA une devinette

Qui apparaît sur cette image, tirée d'un film animé qui sortira à la fin de l'année?
(c) Photo du film.

Une petite souris, un gros ours?
On reconnaît le mouvement.
Hé oui, ce sont Ernest et Célestine, les héros des superbes albums de notre regrettée Gabrielle Vincent.
De son vivant (1928-2000), elle avait toujours refusé que ses livres (Duculot puis Casterman) deviennent des dessins animés.
Mais un film "Ernest et Célestine" sera en salles pour les fêtes de fin d'année.
Scénario: Daniel Pennac.
Réalisation: Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner ("Panique au village").
Production: Les Armateurs ("Les triplettes de Belleville").
Tous des professionnels de valeur.
Auront-ils su garder la poésie, la tendresse, la malice, l'humour et surtout l'humanité de l'auteur?




lundi 16 avril 2012

L7 évanouie à l'ouverture d'un colis

En est sortie la dernière version du Petit Nicolas, "Adieu les mauvaises notes!" (Gallimard Jeunesse)
Un album cartonné très chic en apparence mais qui fait défaillir dès l'ouverture: les illustrations sont tirées de la série animée. Le texte? Navrant, tout simplement.
Comme si le Petit Nicolas pouvait être dissocié des illustrations de Sempé et des géniales tournures de phrases de Goscinny!
Honte à l'éditeur de permettre de pareilles publications.
Déjà que toute la ribambelle d'histoires "inédites" du Petit Nicolas parues chez IMAV étaient de niveaux assez variables, ici on est carrément tombé au fond du fond.

Oui je sais, le procédé n'est pas neuf. Le même éditeur, Gallimard Jeunesse pour ne pas le nommer, avait déjà publié des volumes du Petit Prince de Saint-Exupéry également tirés des dessins animés. Mais c'était des petits volumes Folio, vite vus et vite oubliés.
Dans le cas de ce Petit Nicolas, participant soi-disant à la célébration des quarante ans de Gallimard Jeunesse, l'album est cartonné et se remarque donc. Au moins quand il s'agit de sortir le porte-monnaie.

Autre sujet de colère: "Super-Charlie" de Camilla Läckberg (Actes Sud Junior). Que peut-on trouver à cet album affligeant à tous points de vue (histoire, illustrations, rapport texte-images)? Bien sûr, il est signé d'un grand nom du polar et a fait de bonnes ventes dans son pays d'origine, la Suède. Mais en quoi cela peut-il justifier cette histoire débile de bébé douté de super pouvoirs?
Prend-on les enfants pour des idiots?



 

Voilà c'était mon quart d'heure de mauvaise humeur.