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vendredi 24 octobre 2025

Mercredi, c'est cinéma

Des allusions à dix westerns figurent dans ce dessin. (c) Arola/Dada.

"Phone home", "Supercalifragilisticexpialidocious", "Je suis Harry, juste Harry!", "My name is Bond, James Bond", voici quelques-unes des phrases célèbres qui figurent - en français - dans les pages de garde de l'album documentaire "Le grand livre du cinéma", écrit par la journaliste française Raphaële Botte et illustré par le dessinateur Aloïs Marignane, féru de cinéma d'animation (Arola/Dada, 56 pages). Une encyclopédie qui n'a rien du ton d'une encyclopédie car l'écriture est vive et agréable et la matière savamment distillée pour réjouir le jeune lecteur.
 
Ce grand format vient bien à point pour expliquer aux enfants d'aujourd'hui que le cinéma est - a été - sera - dû à des êtres humains. A l'heure de l'intelligence artificielle omniprésente. Même si on a tous souri pas devant l'une ou l'autre vidéo où des chats ont remplacé les meilleurs plongeurs ou les mannequins qui défilent. Il est toujours bon de rappeler d'où un art vient, de quoi il est né, de quoi il s'est nourri.
 
Raconter le cinéma aux enfants? Vaste entreprise dont les auteurs se sortent fort bien en ayant choisi comme focale les genres: comédie, western, comédie romantique, science-fiction, comédie musicale, policier, animation et documentaire. Pour chacun, on trouve une partie plus explicative, histoire, technique, etc., et une partie plus exemplative, avec des anecdotes, des personnes, des personnages, des séquences mémorables. De grands pêle-mêle d'infos ponctuées de titres de films dans lesquels on se plaît à se balader. D'autant que tout l'album est magnifiquement illustré, les dessins complétant ou prolongeant avec humour les textes. A noter que les dessins sur doubles pages introduisant chaque genre contiennent de nombreuses allusions à des films, dont la liste figure en fin d'ouvrage (illu ci-dessus). Intéressant et ludique. 
 
Ingrédients de la comédie. (c) Arola/Dada.
 
Entre ces chapitres thématiques, quatre séquences zoom racontent l'invention du cinéma, Hollywood, les super-héros, les acteurs et les actrices. Elles sont composées sur le même principe et tout autant intéressantes. On apprécie aussi la proposition finale de dix films incontournables. Un seul regret, l'absence d'index qui permettrait de repérer facilement noms et films. Et un autre, l'absence du nom d'Alice Guy, première réalisatrice de l’histoire du cinéma selon Catel et Bocquet qui lui ont consacré une bande dessinée (Casterman).
 
 
 
 

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