Mathieu Palain et son éditrice Sophie de Sivry. |
Encore deux, trois prix et ce sera fini pour cette année. Ce mercredi 17 novembre, on a appris que le prix Interallié allait à Mathieu Palain pour "Ne t'arrête pas de courir" (L'Iconoclaste). Son deuxième roman l'a emporté au deuxième tour de scrutin par cinq voix contre une à Stéphane Hoffman ("On ne parle plus d'amour", Albin Michel) et une dernière à Lilia Hassaine ("Soleil amer", Gallimard), qui ne figurait pourtant pas dans la dernière liste.
Mathieu Palain dit ceci de son livre: "L'histoire débute il y a quatre ans. En parcourant "Le Parisien", j'apprends qu'un mec de mon âge, qui a grandi près de chez moi, entre en prison pour des cambriolages. Plein de cambriolages.
Le mec s'appelle Toumany. Il a la particularité d'être athlète de haut niveau, champion de France du 400 m, qualifié aux Jeux de Rio. Dans l'article, le journaliste le citait à son procès. Il avait l'air d’être tout à la fois intelligent et au bout du rouleau.
Par empathie, et parce que j'avais l'impression que d'une manière ou d'une autre, on se ressemblait, je lui ai écrit une lettre qui disait, tenez bon, lâchez rien, quelque chose comme ça.
Un an a passé avant qu'il me réponde. "Si ça vous intéresse encore, vous pouvez venir me voir au parloir." J'ai fait une demande de permis. Et le face à face a débuté.
"Ne t'arrête pas de courir" est une histoire vraie, qui plonge dans les failles d'un homme pour les mettre à nu. Et qui m'oblige, moi aussi, à me déshabiller."
Précédemment, le 15 novembre, nous avons aussi eu le prix Albert-Londres (livres) attribué à "Les Serpents viendront pour toi", d'Emilienne Malfatto (Les Arènes Reporters) et le prix du livre européen décerné à "Niki", de Christos A. Chomenidis (traduit du grec par Marie-Cécile Fauvin, Viviane Hamy).
- Julie Ruocco pour son premier roman "Furies" (Actes Sud)
- Jean-Baptiste del Amo pour "Le fils de l'homme" (Gallimard)
- Mathieu Palain pour "Ne t'arrête pas de courir" (L'Iconoclaste).
- Annie Lulu pour son premier roman, "La mer Noire dans les grands lacs" (Julliard)
- Robert Bober pour "Par instants, la vie n'est pas sûre" (P.O.L.)
- Abdulrazak Gurnah, écrivain tanzanien dont trois livres ont été traduits en français mais sont actuellement indisponibles
- Annie Ernaux, pour l'ensemble de son œuvre (Gallimard principalement)
- Abigail Assor, bourse de la Découverte pour "Aussi riche que le roi" (Gallimard)
- Maud Ventura pour "Mon mari" (L'Iconoclaste) en littérature française
- Daniel Loedel pour "Hadès, Argentine" ((traduit de l'anglais par David Fauquemberg, La Croisée) en littérature étrangère
- Mention spéciale à Gisèle Berkman pour "Madame" (Arléa)
- Pierre Bergounioux, "dont l'œuvre contribue de façon importante à illustrer la qualité et la beauté de la langue française."
- Michel Deguy
Romans français
- Clara Dupont-Monod pour "S'adapter" (Stock)
- Ahmet Altan pour "Madame Hayat" (traduit du turc par Julien Lapeyre de Cabane, Actes Sud)
- Annie Cohen-Solal pour "Un étranger nommé Picasso" (Fayard),
- Christine Angot pour "Le Voyage dans l'Est" (Flammarion)
- Ahmet Altan pour "Madame Hayat" (traduit du turc par Julien Lapeyre de Cabanes, Actes Sud)
- Jakuta Alikavazovic pour "Comme un ciel en nous" (Stock)
- Philippe Marczewski pour "Un corps tropical" (Inculte)
- François-Henri Désérable pour "Mon maître et mon vainqueur" (Gallimard)
- Xavier Galmiche pour "Le poulailler métaphysique" (Le Pommier)
- Mohamed Mbougar Sarr pour "La plus secrète mémoire des hommes" (Philippe Rey)
- Amélie Nothomb pour "Premier sang" (Albin Michel, lire ici)
- Anthony Palou pour "Dans ma rue y avait trois boutiques" (Presses de la Cité)
- Abel Quentin pour "Le voyant d'Etampes" (L'Observatoire)
- Antoine Wauters pour "Mahmoud ou la montée des eaux" (Verdier)
- Joyce Maynard pour "Où vivaient les gens heureux" (traduit par Florence Lévy-Paolini, Philippe Rey)
- Emilienne Malfatto pour "Les Serpents viendront pour toi" (Les Arènes Reporters)
- Christos A. Chomenidis pour "Niki" (traduit du grec par Marie-Cécile Fauvin, Viviane Hamy).
- "Ne t'arrête pas de courir", de Mathieu Palain (L'Iconoclaste)
- "On ne parle plus d'amour", de Stéphane Hoffmann (Albin Michel)
- "Mon maître et mon vainqueur", de François-Henri Désérable (Gallimard)
- "Bellissima", de Simonetta Greggio (Stock)
- "Lilas Rouge" de Reinhard Kaiser Muhlecker (traduit de l'allemand (Autriche) par Olivier Le Lay, Verdier)
- "Poussière dans le vent", de Leonardo Padura (traduit de l'espagnol (Cuba) par René Solis, Métailié)
- "Les enfants de la Volga", de Gouzel Iakhina (traduit du russe par Maud Mabillard, Noir sur Blanc)
- "Le chat, le Général et la corneille", de Nino Haratischwili (traduit de l'anglais par Rose Labourie, Belfond)
- "L'écho du lac", de Kapka Kasabova (traduit de l'anglais par Morgane Saysana, Marchialy)
- "M l'homme de la providence", d'Antonio Scurati (traduit de l’italien par Nathalie Bauer, Les Arènes)
- "N'oubliez pas leurs noms", de Simon Stranger (traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud, Globe)
- "Ceux qui sont restés là-bas", de Jeanne Truong (Gallimard)
- "Dans le ventre du Congo", de Blaise Ndala (Mémoire d'encrier )
- "Héritage", de Miguel Bonnefoy (Rivages)
- "Le Jardin du Lagerkommandant", d'Anton Stoltz (Maurice Nadeau)
- "Les Lumières d'Oujda", de Marc Alexandre Oho Bambe (Calmann-Lévy)
- "Les Orphelins", de Bessora (JC Lattès)
- "Le Palais des deux collines", de Karim Kattan (Elyzad
- "Pas même le bruit d'un fleuve", d'Hélène Dorion (Alto)
- "Soleil à coudre", de Jean d'Amérique (Actes Sud)
- "Les villages de Dieu", d'Emmelie Prophète (Mémoire d'encrier)
- "Le fils de l'homme", de Jean-Baptiste Del Amo (Gallimard)
- "Les bourgeois de Calais", de Michel Bernard (La Table Ronde)
- "Milwaukee blues", de Louis-Philippe Dalembert (Sabine Wespieser)
- "S'adapter", de Clara Dupont-Monod (Stock)
- "Mohican", d'Éric Fottorino (Gallimard)
- "Le voyant d'Etampes", d'Abel Quentin (L'Observatoire)
- "Pleine terre", de Corinne Royer (Actes Sud)
- "La Plus Secrète Mémoire des hommes", de Mohamed Mbougar Sarr (Philippe Rey)
- "Sur les toits", de Frédéric Verge (Gallimard)
- "Chant des plaines", de Wright Morris, traduit de l'anglais par Brice Matthieussent (Christian Bourgois)
- "La vie seule", de Stella Benson, traduit de l'anglais (Angleterre) par Leslie de Bont (Cambourakis)
- "Tea rooms", de Luisa Carnés, traduit de l'espagnol par Michelle Ortuno (La Contre Allée)
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