Topor! Roland de son prénom. Le créateur de Téléchat, et de tout le reste.
Topor (1938-1997) dont trois livres sortent en librairie en ce moment, deux rééditions et un inédit.
Bigre, presque quinze ans qu'il nous manque.
L'inédit, ce sont les savoureuses trente-trois (oui, dites 33) nouvelles
de "Vaches noires" (Wombat).
Elles datent de 1996, peu avant la mort de l'artiste. On y retrouve avec un immense plaisir son esprit plus noir que noir, sa fantaisie qui s’applique à tout ce que son regard croise, y compris les vaches, les arbres et une crème brûlée.
Topor, ce sont des idées de gosses, libres, magiques, non solubles dans la réalité. Ces trente-trois textes abordent tous les thèmes qui lui sont chers: l’argent, la société, et aussi le temps qui file et la mort qui se pointe.
Et la paire de rééditions est constituée de "Mémoires d’un vieux con" (Wombat), parodie excellentissime des mémoires prétentieuses, toujours bien d’actualité, et du "Locataire chimérique" (Libretto), devenu "Le locataire" dans le film de Roman Polanski.
Et puis Topor, ce sont aussi les Topormaton, quasi introuvables aujourd'hui.Certains sont parus en 1969 dans la revue "Action", d'autres en 1972, dans "Charlie mensuel".
Les sympathiques éditions du Wombat en rééditent quatre, sous forme de signets qui sont distribués dans les librairies indépendantes.
Voilà notre préférée des quatre.
"Hier soir, je suis resté chez moi..."
Et comme Topor avait l'air de connaître, et d'appliquer, le proverbe grec ancienc "γνῶθι σεαυτόν" (connais-toi toi-même), voilà son autoportrait, un merveilleux billet paru dans le Figaro en 1966!
Topor (1938-1997) dont trois livres sortent en librairie en ce moment, deux rééditions et un inédit.
Bigre, presque quinze ans qu'il nous manque.
L'inédit, ce sont les savoureuses trente-trois (oui, dites 33) nouvelles
de "Vaches noires" (Wombat).
Elles datent de 1996, peu avant la mort de l'artiste. On y retrouve avec un immense plaisir son esprit plus noir que noir, sa fantaisie qui s’applique à tout ce que son regard croise, y compris les vaches, les arbres et une crème brûlée.
Topor, ce sont des idées de gosses, libres, magiques, non solubles dans la réalité. Ces trente-trois textes abordent tous les thèmes qui lui sont chers: l’argent, la société, et aussi le temps qui file et la mort qui se pointe.
Et la paire de rééditions est constituée de "Mémoires d’un vieux con" (Wombat), parodie excellentissime des mémoires prétentieuses, toujours bien d’actualité, et du "Locataire chimérique" (Libretto), devenu "Le locataire" dans le film de Roman Polanski.
Et puis Topor, ce sont aussi les Topormaton, quasi introuvables aujourd'hui.Certains sont parus en 1969 dans la revue "Action", d'autres en 1972, dans "Charlie mensuel".
Les sympathiques éditions du Wombat en rééditent quatre, sous forme de signets qui sont distribués dans les librairies indépendantes.
"Hier soir, je suis resté chez moi..."
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