De tout pour l'été, DTPE.
L'été, le temps de lire, du lourd et du léger, du français et de l'étranger, des romans et des récits. L'été, le temps de relire aussi.
"Cœur Croisé"... Pas étonnant que j'aie l'impression d'avoir toujours connu ce mot: le célèbre soutien-gorge à élastiques croisés a été créé il y a plus de soixante ans... Il donne aujourd'hui son nom à un beau petit roman de Pilar Pujadas (Mercure de France, 135 pages), née à Barcelone en 1960 mais résidant à Bruxelles depuis de nombreuses années. Ce premier roman est son second livre, après l'abécédaire illustré par Mélanie Rutten "J'aime trop l'amour" dans la collection "Soit dit entre nous..." des Escales des lettres du Castor Astral (2014).
Statique, abandonné sur la table de nuit de la chambre à coucher, le "Cœur Croisé" rouge est néanmoins au centre de l'intrique. Cinq femmes vont successivement l'y voir, s'en étonner ou pas, et raconter leur histoire. Au début, on pourrait croire qu'il s'agit de cinq nouvelles car la romancière n'en dit pas trop. Mais le livre achevé, le lecteur réalise qu'il s'agit bien d'un roman unique qu'il aura pris plaisir à reconstituer. Il aura alors asssemblé l'histoire de ces femmes autour de Laurent et entendu ce dernier terminer le récit.
On rencontre donc successivement Déborah la femme de ménage, Marie-France la mère, Muriel la voisine, Eve l'ex et Béatrice la nouvelle. Elles se connaissent de près ou de loin. Chacune se rend dans l'appartement qui devrait être inoccupé pour une bonne ou une mauvaise raison. Chacune raconte un bout de son passé en relation avec le soutien-gorge écarlate, en lien ou non avec Laurent. Chacune incite le lecteur à aller dans une voie alors que la suivante lui fait revoir son jugement. Pilar Pujadas raconte des petits bouts de vies de femmes, croise leurs histoires d'amour, tresse leurs rêves et leurs espoirs avec la réalité. C'est joliment assemblé, bien écrit et plein de surprises à découvrir. Un beau petit roman qui donne du glamour à ces soutiens-gorges forcément datés.
Rappel
DTPE 1: "Le Roi René", René Urtreger par Agnès Desarthe (Odile Jacob).
L'été, le temps de lire, du lourd et du léger, du français et de l'étranger, des romans et des récits. L'été, le temps de relire aussi.
Pilar Pujadas. |
"Cœur Croisé"... Pas étonnant que j'aie l'impression d'avoir toujours connu ce mot: le célèbre soutien-gorge à élastiques croisés a été créé il y a plus de soixante ans... Il donne aujourd'hui son nom à un beau petit roman de Pilar Pujadas (Mercure de France, 135 pages), née à Barcelone en 1960 mais résidant à Bruxelles depuis de nombreuses années. Ce premier roman est son second livre, après l'abécédaire illustré par Mélanie Rutten "J'aime trop l'amour" dans la collection "Soit dit entre nous..." des Escales des lettres du Castor Astral (2014).
Statique, abandonné sur la table de nuit de la chambre à coucher, le "Cœur Croisé" rouge est néanmoins au centre de l'intrique. Cinq femmes vont successivement l'y voir, s'en étonner ou pas, et raconter leur histoire. Au début, on pourrait croire qu'il s'agit de cinq nouvelles car la romancière n'en dit pas trop. Mais le livre achevé, le lecteur réalise qu'il s'agit bien d'un roman unique qu'il aura pris plaisir à reconstituer. Il aura alors asssemblé l'histoire de ces femmes autour de Laurent et entendu ce dernier terminer le récit.
On rencontre donc successivement Déborah la femme de ménage, Marie-France la mère, Muriel la voisine, Eve l'ex et Béatrice la nouvelle. Elles se connaissent de près ou de loin. Chacune se rend dans l'appartement qui devrait être inoccupé pour une bonne ou une mauvaise raison. Chacune raconte un bout de son passé en relation avec le soutien-gorge écarlate, en lien ou non avec Laurent. Chacune incite le lecteur à aller dans une voie alors que la suivante lui fait revoir son jugement. Pilar Pujadas raconte des petits bouts de vies de femmes, croise leurs histoires d'amour, tresse leurs rêves et leurs espoirs avec la réalité. C'est joliment assemblé, bien écrit et plein de surprises à découvrir. Un beau petit roman qui donne du glamour à ces soutiens-gorges forcément datés.
Rappel
DTPE 1: "Le Roi René", René Urtreger par Agnès Desarthe (Odile Jacob).
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