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jeudi 4 janvier 2018

Le décès de l'écrivain israélien Aharon Appelfeld

Aharon Appelfeld.

Une nouvelle année commence et déjà trois disparitions dans le monde de la littérature.

Hier, 3 janvier, on apprenait le décès la veille de l'éditeur Bernard de Fallois, à l'âge de 91 ans.

Ce matin, celui, survenu le 2 janvier en Guadeloupe, de l'éditeur Paul Otchakovsky-Laurens, fondateur des éditions P.O.L. Il avait 73 ans. Stupeur.

Ce matin encore, celui du magnifique écrivain israélien Aharon Appelfeld., survenu en Israël à l'âge de 85 ans. Hier, je me réjouissais d'avoir encore à lire "De longues nuits d'été", son roman jeunesse sorti au printemps (traduit de l'hébreu par Valérie Zenatti, l'école des loisirs). Tristesse infinie.

Ici, la déclaration d'amour que je lui avais faite lors de son passage à Bruxelles en 2014.

En voici le début.
"Aharon Appelfeld, c'est simple, je l'aime.
J'aime l'homme, né à Czernowicz en 1932, sa force, son esprit de résistance, sa capacité d'adaptation.
J'aime l'écrivain. Celui qui écrit pour les adultes, beaucoup (plus de 40 livres) et  depuis longtemps, en hébreu, cette langue qu'il a apprise à l'adolescence. Celui qui s'est décidé, à 80 ans passés, de se lancer dans un roman pour enfants.
Aharon Appelfeld, c'est simple, je l'aime."

2 commentaires:

  1. Avec sa disparition, on a découvert à quel point nous étions nombreux, à simplement aimer Aharon Appelfeld.

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