Le nom de John Boyne, lauréat 2025 du prix du roman Fnac pour son roman "Les éléments" (traduit de l'anglais (Irlande) par Sophie Aslanides, sa traductrice attitrée en littérature générale), JC Lattès) n'est pas inconnu du public qui s'intéresse à la littérature pour adolescents.

Son roman adulte "Les Fureurs invisibles du cœur" (traduit de l'anglais par Sophie Aslanides, 2018), l'a imposé sur la scène littéraire française. Ce roman social tourne autour de la vie de Cyril, qui lutte avec sa sexualité, et aborde un large éventail de préjugés et d'intolérance dans l'Irlande des 70 dernières années.
Dans "Les éléments", John Boyne, né le 30 avril 1971 à Dublin, explore, à travers quatre récits entremêlés, les forces invisibles qui façonnent les vies et interroge notre rapport à la culpabilité et à l'innocence, aux blessures et à la résilience. On va suivre une mère en fuite qui se confronte à son passé, un jeune prodige du football jugé pour ses actes, une célèbre chirurgienne hantée par d'anciens traumatismes et, un père en voyage initiatique avec son fils. Une formidable fresque où, de sa prose limpide et envoûtante, Boyne sonde les éléments — l'eau, la terre, le feu, l'air — et les êtres humains pour en révéler les contradictions et les fragilités.
Les quatre autres romans finalistes étaient:
- "Quitter la vallée", de Renaud de Chaumaray (Gallimard)
- "Je voulais vivre", d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Grasset)
- "Nourrices", de Séverine Cressan (Dalva)
- "Les promesses orphelines", de Gilles Marchand (Aux forges de Vulcain)
Il est assez rare que le prix du Roman Fnac, décerné par un jury composé
de 400 libraires Fnac et de 400 adhérents, soit attribué à un auteur
étranger. La fois précédente est le prix 2020, qui est allé à
l'Américaine Tiffany McDaniel, née en 1985, pour "Betty" (traduit de
l'américain par François Happe, Gallmeister, 2020).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire