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mardi 9 septembre 2025

Dites 343! La Revue des livres pour enfants fête ses 60 ans

Une couverture peut en cacher une autre. C'est ce qui arrive quand on ouvre le numéro 343 de la Revue des livres pour enfants.

Le premier coup d'œil. 

La belle surprise!

"J'ai imaginé un monde d'enfants, sans adultes, avec pour mot-clé le jeu. (...) J'ai conçu un dessin très plein, un peu à la manière des livres fourmillant de détails de Richard Scarry que j'adorais enfant." Ainsi s'explique Laurent Moreau, le créateur de la couverture du numéro 343 de la Revue des livres pour enfants. Un numéro anniversaire que celui de septembre 2025 puisqu'il est consacré et célèbre les soixante ans de la célèbre revue française. 
 
La surcouverture dépliée.
 
A noter que le dessin original pour la une de la revue, bien dans le style de l'artiste qui aime les accumulations (lire ici) est accompagné d'une surcouverture transformable en affichette. Un format à l'italienne, pimenté d'une couleur pantone à la place de magenta. De quoi apprécier, déguster et débusquer les lecteurs installés dans cette grande fête d'enfants dessinée. 
 
 
 
Au sommaire du numéro 343, "60 ans dédiés à la littérature de jeunesse" (Centre national de la littérature pour la jeunesse, 240 pages, 12,50 euros), on trouve les recensions, 270 cette fois couvrant neuf rubriques et les autres rubriques habituelles (livres de référence, hommages, vie des bibliothèques, etc.) Entre tout cela, un très passionnant dossier consacré aux soixante ans de la revue. Il comporte un focus sur l'année 1965, "décisive pour la littérature de jeunesse", l'aventure de la revue par ses rédac' chef en dessins, une histoire de la presse spécialisée dans le genre, l'évolution de la recherche universitaire en littérature de jeunesse, une analyse des stéréotypes qui l'accompagnent, l'évolution de la critique et du regard de la critique, des témoignages de lecteurs issus du milieu (éditeur, auteur, bibliothécaire, expert...) ou des réseaux sociaux. Le dossier se termine par une riche sélection de couvertures.
 
Un numéro pour découvrir, se souvenir et parfaire ses connaissances en littérature de jeunesse. 

Pour commander le numéro ou s'abonner, c'est ici.




vendredi 5 septembre 2025

Les romans en lice pour le prix Vendredi 2025

La sélection 2025 du prix Vendredi.

 
Créé en 2016 par le groupe des éditeurs jeunesse du Syndicat national de l'édition (SNE) et désigné pour la première fois en 2017, le prix Vendredi (lire ici) récompense chaque année un ouvrage francophone destiné aux plus de 13 ans, et publié entre le 1er octobre de l'année précédente et le 30 septembre de l'édition en cours à compte d'éditeur. Il est choisi par un jury de professionnels. Nous voilà déjà à sa neuvième édition.
 
La Fondation d'entreprise La Poste, partenaire historique du Prix, dote le Prix Vendredi d'une enveloppe globale de 3.000 euros.
 
 
Les dix titres sélectionnés
(par ordre alphabétique des titres) 
  • "A croquer", Anne-Fleur Multon (Ed. Thierry Magnier)
  • "Célèbre à en mourir, Alain Gagnol (Syros)
  • "Dans le ventre de Fianna Sinn", Fanny Chartres (l'école des loisirs)
  • "Francœur", Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail (l'école des loisirs)
  • "La Part du vent", Nathalie Bernard (Ed. Thierry Magnier)
  • "Les Frontières écarlates", Solène Ayangma (Talents Hauts)
  • "Le Silence est à nous", Coline Pierré (Flammarion Jeunesse)
  • "Nina perd le Nord", Céline Gourjault (Seuil jeunesse)
  • "Sainte-Marie-des-Haines-Infinies", Louise Mey (La ville brûle)
  • "Véda s'en va", Sarah Maeght (Albin Michel)
 
 
Jury du prix Vendredi
  • Raphaële Botte, journaliste spécialisée en littérature jeunesse pour "Télérama"
  • Maureen Desmailles, autrice lauréate du Prix Vendredi 2024
  • ​Marie Desplechin, journaliste et autrice de livres jeunesse et adultes
  • Emmanuelle Kabala, responsable des romans au CNLJ.
  • Lucie Kosmala, journaliste et formatrice spécialisée en littérature jeunesse.
  • Tom Lévêque, auteur et spécialiste de la littérature adolescente
  • Cécile Ribault-Caillol, journaliste littéraire
  • Anne Ricou, rédactrice en chef adjointe du magazine "Je Bouquine"
  • Simon Roguet, libraire à la librairie M'Lire, Laval.​
 
Prix Vendredi des lecteurs du pass Culture (3e édition)
Une collaboration entre le Prix Vendredi et le pass Culture a été initiée en 2023 et donne lieu à la création du Prix Vendredi des lecteurs du pass Culture. Ce prix est remis par un jury composé de neuf jeunes lecteurs et lectrices (15 à 19 ans) issus de différentes régions et bénéficiaires du pass Culture.
 
La remise du Prix en présence des auteurs et éditeurs aura lieu le mardi 4 novembre à 11 heures à la médiathèque Françoise Sagan (8 rue Léon Schwartzenberg, 75010 Paris). Deux heures avant l'annonce du prix Goncourt chez Drouant!
 

Palmarès

2024 Maureen Desmailles pour "La chasse" (Ed. Thierry Magnier, lire ici) et Anne Loyer pour "Charbon bleu" illustré par Gérard DuBois (D'eux, lire ici)
2023 Claudine Desmarteau pour "Au nom de Chris" (Gallimard Jeunesse)
et Arnaud Cathrine, prix Vendredi - Jury des jeunes Pass Culture pour "Octave" (Robert Laffont)
2022 Claire Castillon pour "Les Longueurs" (Gallimard Jeunesse, lire ici)
2021 Sylvain Pattieu pour "Amour chrome" (l'école des loisirs, lire ici)
2020 Vincent Mondiot, pour "Les Derniers des Branleurs" (Actes Sud junior, lire ici)
2019 Flore Vesco, pour "L'Estrange Malaventure de Mirella" (l'école des loisirs, lire ici)
2018 Nicolas de Crécy, pour "Les amours d'un fantôme en temps de guerre " (Albin Michel, lire ici)
2017 Anne-Laure Bondoux, pour "L'Aube sera grandiose" (Gallimard, lire ici)
 
 
 

mercredi 3 septembre 2025

Une Belge sélectionnée pour le Goncourt 2025


Divine surprise!
Une Belge, Caroline Lamarche, apparaît dans la première liste des titres sélectionnés pour le prix Goncourt 2025, le 123e, qui sera décerné le 4 novembre. Bien sûr, cette liste de quinze livres sera réduite à huit et puis quatre avant le choix final. Mais c'est aussi elle qui, amputée de David Diop, lauréat 2018, servira au choix du Goncourt des lycéens. Quinze livres dans cette première sélection, écrits par six femmes et neuf hommes, publiés dans treize maisons d'édition. Quinze livres, dont deux premiers romans et les deux poids lourds de la rentrée, Carrère et Mauvignier.
 
La première sélection (par ordre alphabétique)
 
Nathacha Appanah, "La nuit au cœur" (Gallimard)
Emmanuel Carrère, "Kolkhoze" (P.O.L)
David Deneufgermain, "L'adieu au visage" (Marchialy, premier roman)
David Diop, "Où s'adosse le ciel" (Julliard)
Ghislaine Dunant, "Un amour infini" (Albin Michel)
Paul Gasnier, "La collision" (Gallimard, premier roman)
Yanick Lahens, "Passagères de nuit" (Sabine Wespieser)
Caroline Lamarche, "Le bel obscur" (Seuil)
Hélène Laurain, "Tambora" (Verdier)
Charif Majdalani, "Le nom des rois" (Stock)
Laurent Mauvignier, "La maison vide" (Minuit)
Alfred de Montesquiou, "Le crépuscule des hommes" (Robert Laffont)
Guillaume Poix, "Perpétuité" (Verticales)
Maria Pourchet, "Tressaillir" (Stock)
David Thomas, "Un frère" (L'Olivier) 
 
Les académiciens Goncourt 2025
 

Didier Decoin, Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Paule Constant, Philippe Claudel,
Pierre Assouline, Eric-Emmanuel Schmidt, Camille Laurens, Pascal Bruckner, Christine Angot.
 






 
 
 


lundi 4 août 2025

Un été avec la famille Royer

"Un été 79" de Jean-Philippe Blondel. (c) L'Iconoclaste.

Pour son retour à la fiction (lire en fin de note), Jean-Philippe Blondel a choisi une famille comme il les aime. On va cheminer le temps d'un été, "Un été 79" (L'Iconoclaste, 262 pages), en compagnie de Michel et Andrée Royer et de leurs deux garçons. Pascal, 22 ans, a déjà quitté le nid familial. Il travaille, brille, veut briller encore plus. Philippe, 15 ans, vit chez ses parents, entre l'école, ses livres et ce qu'il écrit, ses tentatives amoureuses et ses ruminations de second enfant. De second fils. Les deux parents travaillent, lui à la SNCF, elle dans l'enseignement. En province, évidemment.
 
On retrouve immédiatement la petite musique de l'écriture Blondel. Des phrases apparemment simples, mais dont chaque mot a été pesé, soupesé avant d'être conservé. Une intrigue qui enveloppe le lecteur, l'insère dans le chœur des personnages. Lui fait vivre des situations, des émotions. Le confronte à ses propres sentiments.
 
Dès les premières pages, l'auteur nous plonge dans l'ambiance de cette époque déjà un peu lointaine, avec les choix, les ambitions, les découvertes du temps. Ah, ces surgelés tellement pratiques, la précieuse Talbot, le disco, le "Nouvel Observateur" des gens de gauche. Car les Royer sont de gauche, comme beaucoup de monde à l'époque. François Mitterrand n'allait-il pas être élu président de la République française le 10 mai 1981? Les lecteurs plus âgés apprécieront les innombrables détails relatifs à l'été 1979. Comme un petit tiroir de souvenirs enfouis qui s'ouvre. Les plus jeunes découvriront l'étendue des changements survenus dans tous les domaines en quarante-cinq ans. Un océan, un gouffre. Dix ans après mai 68, l'émancipation féminine peinait dans un monde encore très patriarcal.
 
Chez les Royer, cela ne va pas fort en ce début d'été. Lui a reçu une promotion impliquant son déménagement à Paris. Comment en parler à son épouse quand tant de nuages se sont accumulés sur leur couple qui préfère se taire et souffrir, plutôt que communiquer? Philippe s'apprête à mourir d'ennui chez ses grands-parents maternels. C'est dire si la soudaine location d'une quinzaine dans un VVF (Villages Vacances Famille) dans le Vercors rebat les cartes. Elle les rebattra même au-delà de tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Et dans tous les sens.
 
Blondel mène en chef d'orchestre doté d'une grande finesse ce séjour de vacances inattendu. Il révèle son amour pour ses personnages auxquels il fait vivre ce qu'on appelle la vie, avec ses hauts, ses bas, ses surprises, ses avancées et ses reculades. Pas de jugement, mais un zoom sur une famille à un moment donné. Si Michel, Andrée et Philippe sortiront grandis de cette expérience, ce sera moins le cas de Pascal qui vient les rejoindre quelques jours. "Un été 79" nous fait côtoyer le trio principal et ses personnages secondaires, dans une proximité d'âme réjouissante. Pas de stroboscope qui déchire mais une attention fine aux êtres, assurée par les décors fouillés, tant les lieux que les habitudes et les musiques, et quelques éléments personnels (Jean-Philippe Blondel avait quinze ans en 1979 et a brièvement évoqué ce séjour dans "Traversée du feu"). Comme souvent chez lui, la finale surprend et enchante, bouclant une boucle qui s'était discrètement dessinée.
 
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Si "Un été 79" marque le retour à la fiction de Jean-Philippe Blondel, son sujet était déjà abordé dans le dernier chapitre de son livre précédent, "Traversée du feu" (L'Iconoclaste,208 pages, 2024), sorti au début de l'année dernière. Le récit d'une trentaine de mois entre février 2021 et juillet 2023 où l'auteur a affronté un cancer et son traitement. Avec tout ce que cela suppose de difficultés, d'angoisses et de souffrances. Un parcours d'autant plus difficile pour lui qu'il avait déjà été confronté à la mort quarante ans plus tôt.
 
Mais comme la fois précédente, il ne se laissera pas abattre. Il nous fait donc le récit de son cancer et de son traitement, le confinement dû au Covid augmentant encore son isolement forcé. Mais il le fait à sa manière, résiliente. "Je n'arrivais plus à écrire de la fiction", nous disait-il au moment de la sortie du livre. "J'avais des idées mais je n'allais pas plus loin que vingt pages. Il fallait que je me raconte, que je raconte ça. J'ai aussi voulu écrire les absents, notamment dans la finale en apothéose. J'ai toujours vécu avec l'idée que j'étais le dépositaire d'histoires non terminées ou brutalement achevées."
 
Sa chronologie est piquée de souvenirs et d'interrogations multiples. Les grandes questions sur la place dans le monde et la réussite d'une vie débouchent aussi sur l'amitié, les rencontres, le destin. Le tout est émaillé de petits faits et d'anecdotes bien ancrées dans la réalité, comme l'amitié avec l'écrivain Pierre Bottero ou la naissance de ses filles. Le succès de la chimiothérapie s'assortit de flashs biographiques, dont on a eu des bribes dans les romans précédents de Blondel. "Bâtir des ponts, être prof, être écrivain, c'est toute ma vie." Son récit est plein de surprises et de petites lumières, qu'il est touchant de découvrir.
 
Chacun des sept chapitres est titré d'un verbe: courir, annoncer, absorber, marcher, écouter, envoyer, jouir. "Sept verbes à l'infinitif", précise-t-il, "pour me conjuguer au passé, au présent et au futur. Parce qu'entre chaque infinitif, il y a la vie." 
 
Quel mot, un seul mot, pour "Traversée du feu"?
Réponse de l'auteur: "le chemin".
Réponse de la lectrice que je suis: "la libération"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

mardi 15 juillet 2025

Leporellos, cocottes et autres livres-objets en bd

La vitrine des leporellos. (c) Daniel Fouss/CBBD.

Un livre-objet, nous dit Google est un livre dont la forme, la matière ou la présentation matérielle attire l'attention, le rapprochant d'une œuvre d'art plutôt qu'un simple support de lecture. Il se caractérise par une dimension plastique et expérimentale, souvent en marge des livres traditionnels, mettant en valeur l'aspect visuel et tactile autant que le contenu textuel.
 
Quand on dit livre-objet, on pense immédiatement à ceux que la littérature générale et de la littérature  jeunesse ont créés. Des livres d'artistes, des pop-ups, bien d'autres, véritables sculptures sur papier. On pense moins à la bande dessinée alors que c'est précisément le thème d'une nouvelle exposition au CBBD (Centre Belge de la Bande Dessinée). "Le livre-objet en bd" se tient à l'espace Gallery jusqu'au début septembre. On y trouve cinquante trésors, des attendus et des surprises, des pièces uniques, des tirages limités et des éditions "normales". Tout cela constitue un vaste panorama de ce genre.
 
Pourquoi la bande dessinée s'est-elle donc intéressée au livre-objet? "Cela a été une réponse aux blogs BD qui sont arrivés en masse au début des années 2000", assure Greg Shaw, du CBBD. "En réponse aux écrans, le neuvième art a voulu exprimer son attachement à l'objet, à la matière et au toucher." Le  responsable de la BDthèque du CBBD et de sa revue "Le dessableur" signe ici sa première prestation de commissaire d'exposition. "On parle d'un livre-objet quand la forme d'un bouquin est aussi importante que son contenu. Et d'un livre-objet en BD quand il respecte le rythme typique de la bande dessinée, par exemple les phylactères."
 
Une exposition didactique, chaque catégorie, leporello, rouleau, pop-up, etc., faisant l'objet d'une vitrine - le livre-objet est fragile - et d'un repère coloré mais une exposition passionnante qui réjouira le connaisseur comme le néophyte. Qu'y découvre-t-on, sachant que 99% des œuvres exposées viennent de la bédéthèque du musée? Des raretés et des curiosités, déjà présentes en vitrine d'ouverture.
 
Leporello
Magnifiques ces livres-accordéons où on trouve notamment "Première suite aux idées noires" de Franquin (Kunst der Comics, 1989) et "Le petit chaperon rouge" de Warja Lavater (Maeght, 1965).
 
 
 
Pop-up
Un impressionnant poulpe se dresse des pages du "Moby Dick" de Sam Ita (Mango Jeunesse, 2008), juste à côté du cultissime Charlie Brown de Charles Schultz ("Here comes Charlie Brown!", Abrams Comicarts, 2024).
 

Pliures diverses
Variations sur la cocotte en papier ("A love letter to..." de Nausicaa Gournay, autopublication, 2024) ou dépliage d’une image géante façon carte routière ("Soirée d'un faune" de Ruppert & Mulot (L'Association, 2018). 
  

Découpe/déchirure
Ici, on trouve une série d'albums aux découpes de cases ou entre les cases, de pages déchirées sur les bords et aussi cet album du Norvégien Oyvind Torseter avec un trou au milieu des pages dans sa version néerlandaise ("Het Gat", De Harmonie, 2015). Notons que "Le trou" existe en traduction française à la Joie de lire depuis 2013 (lire ici).
 

 
Forme-format
Incroyablement grands ou petits, en relief ou en 3D, dont l'œuvre collective "Un fanzine carré C" (Hécatombe, 2013), composant un ensemble de 999 livres uniques. 
 
 
 
 
  
Objet détourné
Le plus commun en BD sont des jeux de société transformés en album aux possibilités multiples de création de récits. En témoignent le "Scroubabble" de Lécroart & Co (L'Association, 2005) ou la "Piramide" d'Olivier Philipponneau & Renaud Farace (Hoochie Coochie, 2018).
 

 
Pièce unique
Un livre-objet créé à l'occasion d'un évènement temporaire, d'un exercice scolaire ou maquette d'un projet non retenu par un éditeur, qui surprend le lecteur comme le "Bandit manchot" d'Hélène Meyssirel (version machine, 2019).
 
 

 

Multicaractère
Quand certaines bandes dessinées cumulent plusieurs aspects du livre-objet. La taille du livre accordéon de Zeina Abirache, "38, rue Youssef Semaani" (Cambourakis, 2006) par exemple.
 















Enfin, deux vitrine spécifiques, l'une dédiée au Français Marc-Antoine Mathieu, grand maître en jeux avec le livre, l'autre aux éditions Polystyrène d'Angoulême qui proposent des "livres à manipuler". 
 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
Pratique
Centre Belge de la Bande dessinée, espace Gallery
Rue des Sables 20, 1000 Bruxelles
Du mardi au dimanche, de 10 à 18 heures, jusqu'au 7 septembre.
Plus d'infos ici.