C'est quand même curieux. Une étude britannique sur la collection Harlequin met en garde les lectrices contre l'image de la femme véhiculée par ces romans à l'eau de rose. Attention, dit le document, la vraie vie n'est pas comme celle qui est décrite dans ces innombrables volumes aux titres tellement croquignolets: "Maîtresse d'un prince", "Série noire chez les cols blancs", "La passion secrète d'une infirmière", "Pour te retrouver", "Un amant très sexy", etc. Pour finir, on ne sait plus lequel choisir.
Attention au retour dans la réalité, ajoute l'étude. On peut y prendre des baffes (en résumé).
Très bien, mais pourquoi encense-t-on alors les Martine de feu Marcel Marlier (Casterman)? Dont on apprend que des versions sur Ipod et Ipad sont maintenant aussi disponibles!
N'est-ce pas exactement la même chose? La série des albums n'offre rien d'autre qu'un réel trompeur sous des images léchées.
Joliment dessinés, même si certaines images sont à double sens, ces albums présentent un réel fallacieux et trompent finalement le jeune public.
Quand Martine veut faire du théâtre, elle trouve chez elle un coffre regorgeant de déguisements plus magnifiques les uns que les autres. Dès qu'elle apprend à danser, elle est capable de faire le grand écart. La cavalière débutante remporte le concours hippique. Et quand elle goûte la confiture mijotant dans la bassine, elle ne se brûle même pas !
La parfaite Martine évolue dans une apparence de réalité, un réel trompeur en fait.
On ne lui reprochera pas de ne pas avoir vieilli en soixante ans. En revanche, on se demande ce qui lui parle dans la vie. Elle ne s'intéresse qu'aux choses matérielles. Aucune imagination, aucune fantaisie, aucun rêve dans ses pages.
Quel enfant peut-il se retrouver dans les histoires qu’elle déroule ? Sous son apparence de réalité, l'univers de Martine est un leurre. Qui laisse peu de place à l’imagination, n’invite pas le lecteur à se découvrir lui-même, à s’ouvrir au monde.
On ne rappellera jamais assez le credo de Jean Fabre, fondateur de L'école des loisirs:
Attention au retour dans la réalité, ajoute l'étude. On peut y prendre des baffes (en résumé).
Très bien, mais pourquoi encense-t-on alors les Martine de feu Marcel Marlier (Casterman)? Dont on apprend que des versions sur Ipod et Ipad sont maintenant aussi disponibles!
N'est-ce pas exactement la même chose? La série des albums n'offre rien d'autre qu'un réel trompeur sous des images léchées.
Joliment dessinés, même si certaines images sont à double sens, ces albums présentent un réel fallacieux et trompent finalement le jeune public.
Quand Martine veut faire du théâtre, elle trouve chez elle un coffre regorgeant de déguisements plus magnifiques les uns que les autres. Dès qu'elle apprend à danser, elle est capable de faire le grand écart. La cavalière débutante remporte le concours hippique. Et quand elle goûte la confiture mijotant dans la bassine, elle ne se brûle même pas !
La parfaite Martine évolue dans une apparence de réalité, un réel trompeur en fait.
On ne lui reprochera pas de ne pas avoir vieilli en soixante ans. En revanche, on se demande ce qui lui parle dans la vie. Elle ne s'intéresse qu'aux choses matérielles. Aucune imagination, aucune fantaisie, aucun rêve dans ses pages.
Quel enfant peut-il se retrouver dans les histoires qu’elle déroule ? Sous son apparence de réalité, l'univers de Martine est un leurre. Qui laisse peu de place à l’imagination, n’invite pas le lecteur à se découvrir lui-même, à s’ouvrir au monde.
On ne rappellera jamais assez le credo de Jean Fabre, fondateur de L'école des loisirs:
"L'album pour enfants est un miroir de soi-même, un porte-voix de ses émotions et une fenêtre ouverte sur le monde."
Il y a de quoi s’inquiéter aussi...
RépondreSupprimerLa bêtise qu'on fait lire à ces pauvres petits enfants, c'est bon pour finir ces samedi soir sur TF1 à 18 ans...