Depuis près d'un siècle, depuis 1919 exactement, le O. Henry Award récompense les vingt meilleures nouvelles publiées aux Etats-Unis ou au Canada dans l'année et les publie en un recueil millésimé. On le sait, la nouvelle est un genre plus prisé de l'autre côté de l'Atlantique que chez nous. Au fil du temps, d'autres catégories se sont ajoutées aux historiques "Premier Prix" et "Deuxième Prix". Les principaux lauréats 2013 sont Lauren Groff, Edith Pearlman et Jim Shepard.
Le palmarès des années précédentes scintille des plus grands noms de la littérature anglophone, de Richard Russo à Jennifer Egan, en passant par Colm Tóibín, Charles D'Ambrosio, A. M. Homes, Junot Diaz, sans oublier Alice Munro, T.C. Boyle, Paula Fox et beaucoup d'autres encore.
Tout ça pour s'interroger sur la personne de
ce O. Henry qui défie le temps. Il est Américain, s'appelle William Sydney Porter de son vrai nom, naît en Caroline du Nord en 1862 et meurt à New York en 1910. Pas vieux, à 48 ans, mais alcoolique. Journaliste, il se tourne vite vers la littérature, et en particulier vers la nouvelle, art où il excelle: il en publie plus de trois cents en quinze ans passés dans la Grande Pomme dont il scrute les habitants. Comme quoi qualité et quantité peuvent parfois aller de pair.
Son écriture frappe par sa vivacité, son actualité, sa modernité. Des scènes que raconte O. Henry pourraient se passer aujourd'hui et il faut vraiment se pincer pour admettre qu'elles ont été écrites il y a plus de cent ans.
La preuve dans "Le langage des cactus" (traduction de Jean-Paul Gratias, Rivaches Poche), un quatrième recueil de O. Henry qui vient de sortir. Ce petit poche réunissant huit nouvelles rares ou inédites de l'écrivain se savoure comme un bonbon qui fond lentement dans la bouche. Parfois il pique un peu, mais au fond, c'est ce qu'on aime dans les bonbons, non?
Le sens de l'absurde de l'auteur, son art de la chute inattendue, son humour décalé et son goût pour la satire bien grinçante font de ses textes autant de petits bijoux réjouissants.
Qu'il s'agisse d'un journaliste débutant qui croit avoir trouvé le filon pour être publié dans le "Sun", écrire sur les moineaux de Madison Square - on croirait lire un texte contemporain où l'envoyé spécial du journal X interroge le chauffeur de taxi qui le transporte -, d'un amoureux qui veut déchiffrer le langage des cactus, d'une vendeuse de grand magasin qui en connaît un bout sur les hommes...
Huit impeccables nouvelles dont les personnages se jouent du destin par de savoureuses pirouettes.
Le palmarès des années précédentes scintille des plus grands noms de la littérature anglophone, de Richard Russo à Jennifer Egan, en passant par Colm Tóibín, Charles D'Ambrosio, A. M. Homes, Junot Diaz, sans oublier Alice Munro, T.C. Boyle, Paula Fox et beaucoup d'autres encore.
Tout ça pour s'interroger sur la personne de
ce O. Henry qui défie le temps. Il est Américain, s'appelle William Sydney Porter de son vrai nom, naît en Caroline du Nord en 1862 et meurt à New York en 1910. Pas vieux, à 48 ans, mais alcoolique. Journaliste, il se tourne vite vers la littérature, et en particulier vers la nouvelle, art où il excelle: il en publie plus de trois cents en quinze ans passés dans la Grande Pomme dont il scrute les habitants. Comme quoi qualité et quantité peuvent parfois aller de pair.
Son écriture frappe par sa vivacité, son actualité, sa modernité. Des scènes que raconte O. Henry pourraient se passer aujourd'hui et il faut vraiment se pincer pour admettre qu'elles ont été écrites il y a plus de cent ans.
La preuve dans "Le langage des cactus" (traduction de Jean-Paul Gratias, Rivaches Poche), un quatrième recueil de O. Henry qui vient de sortir. Ce petit poche réunissant huit nouvelles rares ou inédites de l'écrivain se savoure comme un bonbon qui fond lentement dans la bouche. Parfois il pique un peu, mais au fond, c'est ce qu'on aime dans les bonbons, non?
Le sens de l'absurde de l'auteur, son art de la chute inattendue, son humour décalé et son goût pour la satire bien grinçante font de ses textes autant de petits bijoux réjouissants.
Qu'il s'agisse d'un journaliste débutant qui croit avoir trouvé le filon pour être publié dans le "Sun", écrire sur les moineaux de Madison Square - on croirait lire un texte contemporain où l'envoyé spécial du journal X interroge le chauffeur de taxi qui le transporte -, d'un amoureux qui veut déchiffrer le langage des cactus, d'une vendeuse de grand magasin qui en connaît un bout sur les hommes...
Huit impeccables nouvelles dont les personnages se jouent du destin par de savoureuses pirouettes.
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