Oui, ça faisait longtemps. Trop? Sans doute, peut-être.
Je fais ma rentrée, juste après les enfants qui ont déjà repris le chemin de l'école.
Mais par quoi commencer dans les 555 bouquins annoncés pour la "rentrée littéraire 2013"?
Pour moi, c'est facile car c'est avec elle, métronome de ma rentrée, que j'entame toujours ma pile de nouveautés. Une sorte de rendez-vous avec celle qui est là chaque année depuis 1992. Une façon de lui rendre la politesse.
Elle, c'est évidemment Amélie Nothomb, notre Belge née au Japon et installée à Paris. Elle publie son vingt-deuxième roman aux Editions Albin Michel, "La nostalgie heureuse", aussi réussi que touchant. De ses mots bien choisis, elle raconte son voyage dans le pays qui l'a vue naître. Des retrouvailles que filme une équipe de télévision.
Bien sûr, c'est une adulte qui retourne sur les lieux de son enfance et de sa jeunesse. Elle a changé, le pays aussi. Elle s'y cogne parfois, s'y réacclimate plus souvent. Elle laisse monter ses émotions, les analyse, tente de se comprendre.
En sa compagnie, on va de ville en ville. On retrouve l'ancienne nounou ou l'ex-amoureux, on cherche la trace de la maison, de l'école, on visite des lieux comme Fukushima que l'actualité a rendus tristement célèbres.
Amélie Nothomb fait preuve d'une magnifique empathie envers ceux qu'elle rencontre, même si elle est toujours suivie par l'équipe technique. Elle se penche sur son passé et les bonheurs vécus là. Tant d'amour donné et reçu. Elle réessaie de parler japonais. Tout cela est raconté de manière sobre et précise, dans ces phrases ciselées dont elle a le secret. C'est la "nostalgie heureuse", vraiment.
Il ne faut pas croire ceux qui disent qu'elle a écrit son roman de télé-réalité ou son Secret Story. De vrais sentiments y fusent, et nous enchantent, mais son livre est un roman. Car, comme le dit l'auteure en quatrième de couverture: "Tout ce que l'on aime devient une fiction."
Et si "La nostalgie heureuse" est déjà dans les meilleures ventes, deux semaines après sa mise en vente, comme tous ceux qui l'ont précédé, on ne peut que s'en réjouir tant il est de qualité.
Bonne pioche donc que le rendez-vous annuel avec Amélie.
Et, pour se rafraîchir la mémoire, la liste de ses romans et leur année de publication.
Je fais ma rentrée, juste après les enfants qui ont déjà repris le chemin de l'école.
Mais par quoi commencer dans les 555 bouquins annoncés pour la "rentrée littéraire 2013"?
Pour moi, c'est facile car c'est avec elle, métronome de ma rentrée, que j'entame toujours ma pile de nouveautés. Une sorte de rendez-vous avec celle qui est là chaque année depuis 1992. Une façon de lui rendre la politesse.
(c) Marianne Rosenstiehl. |
Bien sûr, c'est une adulte qui retourne sur les lieux de son enfance et de sa jeunesse. Elle a changé, le pays aussi. Elle s'y cogne parfois, s'y réacclimate plus souvent. Elle laisse monter ses émotions, les analyse, tente de se comprendre.
En sa compagnie, on va de ville en ville. On retrouve l'ancienne nounou ou l'ex-amoureux, on cherche la trace de la maison, de l'école, on visite des lieux comme Fukushima que l'actualité a rendus tristement célèbres.
Amélie Nothomb fait preuve d'une magnifique empathie envers ceux qu'elle rencontre, même si elle est toujours suivie par l'équipe technique. Elle se penche sur son passé et les bonheurs vécus là. Tant d'amour donné et reçu. Elle réessaie de parler japonais. Tout cela est raconté de manière sobre et précise, dans ces phrases ciselées dont elle a le secret. C'est la "nostalgie heureuse", vraiment.
Il ne faut pas croire ceux qui disent qu'elle a écrit son roman de télé-réalité ou son Secret Story. De vrais sentiments y fusent, et nous enchantent, mais son livre est un roman. Car, comme le dit l'auteure en quatrième de couverture: "Tout ce que l'on aime devient une fiction."
Et si "La nostalgie heureuse" est déjà dans les meilleures ventes, deux semaines après sa mise en vente, comme tous ceux qui l'ont précédé, on ne peut que s'en réjouir tant il est de qualité.
Bonne pioche donc que le rendez-vous annuel avec Amélie.
Un petit Japonais et une petite Belge. |
Et, pour se rafraîchir la mémoire, la liste de ses romans et leur année de publication.
"Hygiène de l'assassin", 1992, Prix René Fallet
"Le Sabotage amoureux", 1993, Prix de la Vocation / Prix Alain-Fournier / Prix Chardonne
"Les Combustibles", 1994
"Les Catilinaires", 1995, Prix du Jury Jean Giono
"Péplum",1996
"Attentat", 1997
"Mercure", 1998
"Stupeur et tremblements", 1999, Grand Prix du roman de l’Académie française
"Métaphysique des tubes", 2000
"Cosmétique de l’ennemi", 2001
"Robert des noms propres",2002
"Antéchrista", 2003
"Biographie de la faim", 2004
"Acide sulfurique",2005
"Journal d’Hirondelle",2006
"Ni d’Ève ni d’Adam", 2007, Prix de Flore
"Le Fait du prince", 2008, Grand Prix Jean Giono pour l’ensemble de son œuvre
"Le Voyage d’hiver", 2009
"Une forme de vie", 2010
"Tuer le père", 2011
"Barbe Bleue", 2012
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