Mahir Guven. |
Mahir Guven, déjà lauréat du prix Prem1ère 2018 (lire ici) pour son premier roman, "Grand frère" (Editions Philippe Rey, 2017) est le lauréat de la troisième édition du prix Régine Deforges 2018. Il l'a reçu ce 3 avril 2018, pile quatre ans après le décès subit de la romancière, d'une crise cardiaque à l'âge de 78 ans (lire ici).
Rappelons que de mère turque et de père kurde, réfugiés en France, Mahir Guven est né sans papiers en 1986 à Nantes. Il a grandi entre la ville et les vignes auprès de sa grand-mère. Il est aujourd’hui directeur délégué de l'hebdomadaire "Le 1".
Le prix Régine Deforges, doté de 3.000 euros, lui sera remis durant le salon du livre Lire à Limoges, le 27 avril prochain. La ville de Limoges financera une campagne à l'échelle nationale pour son ouvrage.
Créé par ses enfants et la ville de Limoges, le prix Régine Deforges récompense un premier roman écrit par un auteur francophone.
Le jury final est composé des trois enfants de l'auteure, Camille Deforges-Pauvert, Léa Wiazemsky et Franck Spengler, ainsi que de Julie Bonnie, Marina Carrère d'Encausse, Noëlle Châtelet, Grégoire Delacourt, David Foenkinos, Daniel Picouly, Eric Portais, Serge Joncour et Agnès Martin-Lugand.Huit premiers romans étaient en lice pour cette troisième édition.
- "Le courage qu'il faut aux rivières", d’Emmanuelle Favier (Albin Michel)
- "Petites Reines", de Jimmy Levy (Cherche midi)
- "La fin de Mame Baby", de Gaël Octavia (Gallimard)
- "Et soudain, la liberté", d'Evelyne Pisier et Caroline Laurent (Les Escales)
- "Neverland", de Timothée de Fombelle (L'Iconoclaste, lire ici)
- "Ostwald", de Thomas Flahaut (L’Olivier)
- "Grand Frère", de Mahir Guven (Philippe Rey)
- "La fille du van", de Ludovic Ninet (Serge Safran)
Les lauréats précédents
2017 Elisa Shua Dusapin pour "Hiver à Sokcho" (Zoé)
2016 Astrid Manfredi pour "La petite barbare" (Belfond)
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