Aleksander a retrouvé ses souvenirs. (c) MeMo. |
Voici un grand format en noir et blanc, ou plutôt en noir et crème car il est imprimé, en tons directs, sur un beau papier crème, bien plus doux et sensuel qu'un blanc pur. "Ours à New York" (MeMo, 48 pages, novembre 2020) est le quatrième album jeunesse de Gaya Wisniewski (lire ici). Il traite sous forme de parabole des choix qu'on fait pour sa vie, de comment un adulte compose avec ses rêves d'enfants. Ou pas. Pour cela, l'auteure-illustratrice met en scène Aleksander. Si le jeune New-Yorkais se montre adepte du "métro-boulot, dodo", il a tout de même un goût de trop peu dans sa vie: "Il ne se passe rien".
Qu'a fait Aleksander de ses rêves d'enfant? Quand il se projetait dessinateur? Sa vie d'adulte est monotone. Les mêmes trajets chaque jour, le même boulot et, en plus, un boulot qui l'ennuie. Mais Aleksander porte un costume et se cache derrière le fait qu'il se sent important. Jusqu'au soir où son chemin habituel lui est barré par un immense ours, la réplique gigantesque de celui qu'il avait petit.
"- Pourquoi es-tu si grand?
- Je veux que tu me voies."
Matin et soir, soir et matin, l'énorme animal va interroger Aleksander sur ses choix, pointer le fait qu'il n'est pas heureux mais qu'il pourrait l'être. Mauvaise formule. Ours fait alors appel à Foxi, l'ancien doudou renard du jeune homme devenu sérieux. Autre procédé: Foxi s'entretient brièvement avec Aleksander et s'en va.
Aleksander et Foxi. (c) MeMo. |
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