La sixième édition du Passa Porta Festival 2017 (lire ici) s'est achevée sous le soleil et sur les pavés bruxellois, après avoir ravi plus de huit mille participants dans toutes les langues durant deux jours et demi.
Impossible évidemment de participer à toutes les rencontres, remplies à craquer pour la plupart, tellement tentantes, les horaires parallèles contraignant à des choix drastiques. Choisir, c'est renoncer... C'est aussi croiser ici ou là la vieille DS servant de Rimbaudmobile.
Mais ce qui fut fait fut bien fait. Bribes des rencontres auxquelles j'ai assisté, enchantée.
Vendredi soir
Comment lire le monde? |
A noter qu'un album pour enfants inspiré de l'histoire du "petit poisson noir" est en projet pour l'automne chez Albin Michel Jeunesse.
Samedi
Jean-Baptiste Del Amo ("Règne animal", Gallimard) & Ysaline Parisis.
"Se questionner et se mettre en danger de texte en texte, déconcerter les lecteurs et se surprendre."
Marcus Malte ("Le garçon", Zulma) & Ysaline Parisis.
"J'ai besoin qu'il y ait de la chair dans ce que j'écris."
Ivan Jablonka ("Laëtitia", Seuil) & Myriam Leroy.
"J'ai voulu rendre à hommage à Laëtitia en disant des choses vraies sur sa vie et non sur sa mort."
Fawzia Zouari ("Le corps de ma mère", Editions Joëlle Losfeld) & Vanessa Herzet.
Quand une Tunisienne née dans un village du Kef décide de se lancer en français et en littérature à Paris!
Qui porte des chaussettes rouges sous son costume anthracite? Bertrand Belin, remarquable dans sa prestation Duality, dessinée par Max de Radiguès. Entre récit et improvisation autour des aventures du chanteur anversois Ferre Grignard dans sa découverte de l'Amérique. Quel souffle! Quelle imagination.
Dimanche
Patrick Declerk ("Crâne", Gallimard) & Laurent Moosen, entre humour, sarcasmes et dérision.
"Il y a douze ans, les autorités médicales me donnaient un an et demi à vivre."
Céline Minard ("Le grand jeu", Rivages) & Laurent de Sutter.
"C'est quand on cherche à se retirer qu'on fait des rencontres."
Lionel Shriver ("Les Mandibules", Belfond, mai 2017) & Ruth Joos.
"Il n'y a pas de différence entre le monde que j'écrivais lorsque j'étais une auteure inconnue et celui que j'écris maintenant que je suis une auteure connue."
Annie Ernaux ("Mémoire de fille", Gallimard, dont des extraits sont lus de façon lumineuse par Virginie Efira) & Ysaline Parisis.
"C'est quand j'étais jeune fille au pair à Londres que l'acte d'écrire est devenu désirable, au sens d'un désir qui devait être accompli."
Ultime rencontre en français du #PPF17, Annie Ernaux et Ysaline Parisis. |
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