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dimanche 13 novembre 2022

Définir le bonheur avec Catherine Cusset

(c) Francesca Mantovani/Gallimard.

Le 14 novembre, c'est-à-dire demain, l'autrice française Catherine Cusset fera le déplacement de Paris à Bruxelles pour assister à la soirée Portées-Portraits dédiée à son roman, le quinzième en trente-deux ans, "La définition du bonheur" (Gallimard, 352 pages). Il s'agit de la deuxième lecture-spectacle musicale du cycle 2022-2023 de la compagnie Albertine qui se déroulera dans le cadre magnifique de la maison Autrique. 

Ce nouveau roman est bien dans la ligne des précédents. Il traite d'amour, de plaisir, de désir, de parcours de vie, des thèmes qui sont chers à Catherine Cusset et qu'elle explore inlassablement en les renouvelant chaque fois.

Dans "La définition du bonheur", elle met en scène deux personnages féminins unies par un lien mystérieux que l'on suit au cours d'une quarantaine d’années. Des années quatre-vingt à nos jours. Il y a Clarisse, ogre de vie, grande amoureuse et passionnée de l'Asie, qui  porte en elle depuis l'origine une faille qui annonce le désastre. Il y a Ève qui balance entre raison et déraison, tout en développant avec son mari une relation profonde et stable. L'une habite Paris, l'autre New York - la romancière a vécu trente ans à New York avec son mari et leur fille. À travers leurs voyages, leurs histoires d'amours, leurs doutes, leurs évolutions, le roman interroge le rapport des femmes à leur corps et aux effets du désir sur celui-ci, aux effets de la maternité et de la  vieillesse aussi. Catherine Cusset nous plonge dans l'intimité de ces deux  femmes qui, finalement, recherchent le bonheur, leur bonheur de manière différente, comme toutes les femmes. Au deux tiers du livre, la trame narrative change, multiplie les points de vue et permet au lecteur une extrême proximité avec les personnages.
"Pour Clarisse, le bonheur n'existait pas dans la durée et la continuité (cela, c'était le mien), mais dans le fragment, sous forme de pépite qui brillait d'un éclat singulier, même si cet éclat précédait la chute."
Contrairement à l'habitude des soirées Portées-Portraits où la lecture est précédée d'une rencontre avec l'auteur(e), ce lundi 14 novembre, Catherine Cusset rencontrera le public après la lecture musicale. L'occasion d'évoquer son œuvre, quasiment intégralement publiée chez Gallimard, puis en poche chez Folio: "Un brillant avenir", prix Goncourt des lycéens 2008, "L'autre qu'on adorait", "Vie de David Hockney", prix Anaïs Nin 2018, etc.  Romancière précoce, elle n'avait que vingt-cinq ans quand Philippe Sollers publie son premier roman, "La blouse roumaine", dans sa collection "L'infini". Depuis, les titres se sont suivis à bon rythme, principalement des romans.
 
­Lors de cette lecture-spectacle musicale, le texte sera mis en voix par Nina Blanc, lu par Sarah Grin et accompagné à la contrebasse par Anaïs Moffart. A l'issue de la rencontre, un verre sera offert par la Compagnie Albertine.

Le même programme est également proposé le mardi 15 novembre à 20 heures au Théâtre Wolubilis (infos ici). 

Programme des prochaines soirées Portées-Portraits: ici.


Pratique
Où? Maison Autrique, chaussée de Haecht, 266 à 1030 Bruxelles.
Quand? Le lundi 14 novembre.
A quelle heure? La lecture-spectacle commence à 20h15. Elle est suivie d'une rencontre avec l'auteure à 21h15 heures.
Durée? 1 heure.
Combien? 8 euros (possibilité de visiter toute la maison)
Renseignements ici,  réservation indispensable. Par mail à reservations.compagniealbertine@gmail.com



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