De tout pour l'été, DTPE.
L'été, le temps de lire, du lourd et du léger, du français et de l'étranger, des romans, des récits, des essais et des BD. L'été, le temps de relire ou de se rattraper aussi.
"Maria". Autour de ce simple prénom, Angélique Villeneuve orchestre un terriblement beau roman (Grasset, 177 pages), entièrement composé de petites touches, grand Prix SGDL de la Fiction 2018. Ecriture impressionniste et terriblement sensible pour raconter celle qui donne son prénom à ce texte splendide et touchant. Une grand-mère folle de son petit-fils de trois ans et dont le bonheur simple vole en éclats à l'occasion de la naissance de son deuxième petit-enfant. De la fine dentelle, comme l'écrivaient les libraires Initiales (lire ici).
Entre Maria et Marcus, c'est le bonheur absolu, l'amour fou, depuis que le bébé est né. Ils s'adorent et adorent parler ensemble des oiseaux, les observer, aller ici ou là, parler, rire. Une grand-mère gâteau, un petit-fils en or. Maria, shampouineuse dans un salon de coiffure, est enfin heureuse après une vie souvent difficile et un présent plan-plan. Elle observe et admet ce qu'elle prend pour des bizarreries de sa fille et son beau-fils plutôt new age. Elle observe et admet la quête d'identité du petit garçon de trois ans, son désir de changer de prénom. Mais elle est estomaquée quand les parents refusent de lui dire si le nouveau bébé est une fille ou un garçon. Il choisira lui-même, plus tard. "C'est un bébé, un beau bébé, vraiment. Il porte le prénom de Noun", lui annonce-t-on. Rien de plus.
Maria vacille. Maria va perdre pied. Quelle est sa place auprès de l'enfant interdit? Cette question et d'autres interrogations font ressortir son passé non réglé, ses chagrins, lui révèlent son présent. Maria va dégringoler en se confrontant à ces questions, puis remonter, grâce à sa tendresse pour Marcus, grâce aux oiseaux qu'ils observent toujours ensemble, grâce aux mots qu'elle parvient enfin à dire. Maria va se retrouver, elle et les siens. Tout en douceur malgré ses sujets cruciaux, ce roman émeut par son histoire terriblement humaine et enchante au plus haut par la finesse de son écriture.
Pour lire un extrait de "Maria", c'est ici.
Sans oublier
DTPE 1: "Moria" de Marie Doutrepont (récit, 180° éditions)
L'été, le temps de lire, du lourd et du léger, du français et de l'étranger, des romans, des récits, des essais et des BD. L'été, le temps de relire ou de se rattraper aussi.
"Maria". Autour de ce simple prénom, Angélique Villeneuve orchestre un terriblement beau roman (Grasset, 177 pages), entièrement composé de petites touches, grand Prix SGDL de la Fiction 2018. Ecriture impressionniste et terriblement sensible pour raconter celle qui donne son prénom à ce texte splendide et touchant. Une grand-mère folle de son petit-fils de trois ans et dont le bonheur simple vole en éclats à l'occasion de la naissance de son deuxième petit-enfant. De la fine dentelle, comme l'écrivaient les libraires Initiales (lire ici).
Entre Maria et Marcus, c'est le bonheur absolu, l'amour fou, depuis que le bébé est né. Ils s'adorent et adorent parler ensemble des oiseaux, les observer, aller ici ou là, parler, rire. Une grand-mère gâteau, un petit-fils en or. Maria, shampouineuse dans un salon de coiffure, est enfin heureuse après une vie souvent difficile et un présent plan-plan. Elle observe et admet ce qu'elle prend pour des bizarreries de sa fille et son beau-fils plutôt new age. Elle observe et admet la quête d'identité du petit garçon de trois ans, son désir de changer de prénom. Mais elle est estomaquée quand les parents refusent de lui dire si le nouveau bébé est une fille ou un garçon. Il choisira lui-même, plus tard. "C'est un bébé, un beau bébé, vraiment. Il porte le prénom de Noun", lui annonce-t-on. Rien de plus.
Maria vacille. Maria va perdre pied. Quelle est sa place auprès de l'enfant interdit? Cette question et d'autres interrogations font ressortir son passé non réglé, ses chagrins, lui révèlent son présent. Maria va dégringoler en se confrontant à ces questions, puis remonter, grâce à sa tendresse pour Marcus, grâce aux oiseaux qu'ils observent toujours ensemble, grâce aux mots qu'elle parvient enfin à dire. Maria va se retrouver, elle et les siens. Tout en douceur malgré ses sujets cruciaux, ce roman émeut par son histoire terriblement humaine et enchante au plus haut par la finesse de son écriture.
Pour lire un extrait de "Maria", c'est ici.
Sans oublier
DTPE 1: "Moria" de Marie Doutrepont (récit, 180° éditions)
DTPE 2: "The t'Serstevens collection" (photos, Husson éditeur/IRPA)
DTPE 3: "La maison à droite de celle de ma grand-mère" de Michaël Uras (roman, Préludes)
DTPE 4: "Le passé définitif" de Jean-Daniel Verhaeghe (roman, Serge Safran éditeur)
DTPE 5: "Ecrire en marchant" de Chantal Deltenre (récit, maelström reEvolution)
DTPE 6: "Encyclopædia Inutilis" de Hervé Le Tellier (nouvelles, Le Castor Astral)
DTPE 7: "Poisson dans l'eau" d'Albane Gellé et Séverine Bérard (jeunesse) et "Trente cette mère - maintenant" de Marcella et Pépée (poésie, Editions Les Carnets du Dessert de Lune)
DTPE 6: "Encyclopædia Inutilis" de Hervé Le Tellier (nouvelles, Le Castor Astral)
DTPE 7: "Poisson dans l'eau" d'Albane Gellé et Séverine Bérard (jeunesse) et "Trente cette mère - maintenant" de Marcella et Pépée (poésie, Editions Les Carnets du Dessert de Lune)
DTPE 8: "Christian Bérard clochard magnifique" de Jean Pierre Pastori (biographie, Séguier)
DTPE 9: "N'essuie jamais de larmes sans gants" de Jonas Gardell (roman, Gaïa)
DTPE 10: "Terres promises" de Milena Agus (roman, Liana Levi)
DTPE 11: "Peut-être pas immortelle" de Frédéric Boyer et "Deuil" de Dominique Fourcade (poésie et récit, P.O.L.)
DTPE 9: "N'essuie jamais de larmes sans gants" de Jonas Gardell (roman, Gaïa)
DTPE 10: "Terres promises" de Milena Agus (roman, Liana Levi)
DTPE 11: "Peut-être pas immortelle" de Frédéric Boyer et "Deuil" de Dominique Fourcade (poésie et récit, P.O.L.)
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