Hubert Antoine. |
Dix ans après avoir publié "Introduction à tout autre chose" (Gallimard, Verticales, 144 pages, 2006), un ensemble de soixante textes courts, autoportrait ironique d'un aventurier immobile, d'un rêveur chamanique, d'un monstre de solitude, d'un épicurien contrarié, bref, d'un évadé de la société, Hubert Antoine a publié son premier roman en janvier de cette année. "Danse de la vie brève" (Gallimard, Verticales, 228 pages) se déroule au Mexique, pays où vit depuis vingt ans ce Namurois d'origine. S'il est installé dans la ville de Guadalajara, il a choisi celle de Oaxaca pour sa fiction.
Avec ce premier roman, il remporte le 73e Prix Victor Rossel, parrainé par Jean Dufaux, scénariste de bande dessinée, le jury ayant délibéré près de trois heures.
Voici ce qu'en dit son éditeur.
"C'est à travers son journal intime que nous découvrons Melitza, une jeune Mexicaine de vingt-trois ans. Trois carnets posthumes datant de 2006 - retrouvés et commentés par son père - retracent sa cavale avec Evo, un "bel indigent" au charme énigmatique. Ensemble, ils partageront tout: expérience hallucinogène, barbarie policière, amour fou et insurrection populaire. Dans ce premier roman, qui doit autant au goût de l'aventure qu'à une écriture aux images décalées, chaque événement, du plus sensuel au plus tragique, possède son pas de danse."
Pour lire le début de "Danse la vie brève", c'est ici.
Pour rappel, les quatre autres finalistes de l'édition 2016 du Prix Victor Rossel étaient Claire Huynen ("A ma place", Le cherche-midi), Emmanuel Régniez ("Notre château", Le Tripode), Giuseppe Santoliquido ("L'inconnu du parvis", Genèse Editions) et Bernard Tirtiaux ("Noël en décembre", JC Lattès).
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