Prunelle. (c) 2000 Marsu. |
Prunelle de Mézieux. (c) Le Castor Astral. |
Un texte d'intro qui est une merveille de jeux de mots, contrepèteries et autres plaisanteries verbales. On y lit notamment: "Féministe d'avant-garde, Prunelle se targuait d'être une femme de méninges et menait une lutte constante contre toutes les formes d'esclavage de cerveau. (...) On la nommait dans le milieu littéraire: la vipère au point..."
(c) Le Castor Astral. |
Bref, nous voilà avertis et prêts à prendre connaissance de ce livre d'art et d'essais, illustré à l'ancienne (typos vintage et gravures du début du XXe siècle), présentant une somme astronomique de dictons, maximes, pensées, jeux de mots, réclames publicitaires absurdes et saillies drolatiques diverses. Il y en a dans tous les genres, de "Quand Cézanne peint, ses ânes rient" à "La fin justifie les doyens" en passant par une brochette de trouvailles à afficher en ce 8 mars: "Militer contre l'IVG, ça fécond", "Conne, nettoie toi-même!" ou "Dans la vie conjugale, la concordance détend". Ou d'autres qu'on peut lire à la lumière des actualités: "Devant la porte de l'église père sonna, nonne gratta."
(c) Le Castor Astral. |
Comme l'appétit, le plaisir vient en chemin. Plus on lit, plus on rit. Plus on regarde, plus on s'esclaffe. Bien sûr, c'est parfois un peu lourd. Mais cette gymnastique pour le cerveau est surtout très jouissive, et particulièrement inventive. La langue française est triturée dans tous les sens et cela fait du bien d'un peu jouer avec l'ancêtre.
(c) Le Castor Astral. |
Chère Prunelle de Mézieux qui peut écrire en toute pseudo-innocence "Ecrire délivre!" et prouve grâce à ce livre qu'en 2019, "on peut être une femme et vivre de sa plume. Tout dépend de là où on la met."
Pour feuilleter en ligne "Les consonnes toujours 2 fois", c'est ici.
(c) Le Castor Astral. |
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