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mardi 21 avril 2015

Le Prix triennal jeunesse à Anne Brouillard

Anne Brouillard.

Joie  immense! Anne Brouillard est la quatrième lauréate du Grand prix triennal de littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le secret a été officiellement levé dans la soirée de ce mardi 21 avril par la ministre de la Culture, Joëlle Milquet.

Ce prix récompense tous les trois ans un(e) auteur(e) ou un(e) illustrateur(trice) issu(e) de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dont l'ensemble des publications constitue déjà une œuvre. Il se veut à la fois une marque de reconnaissance et un encouragement.

Le Grand Prix est décerné par le/la ministre de la Culture sur proposition d'un jury indépendant. Il ne fait l'objet d'aucun acte de candidature. Sa dotation est de 15.000 euros.


Anne Brouillard, donc.

Aussi discrète que productive: une bonne quarantaine d'albums pour la jeunesse depuis son premier, "Trois chats", album muet paru chez Dessain en Belgique, au Sorbier ailleurs, en 1990 - il reparaîtra ensuite avec une typo de couverture légèrement modifiée. Un ouvrage qui fut tout de suite remarqué par les Critiques de livres pour enfants de la Communauté française de Belgique qui lui attribuèrent une mention - le prix étant allé à Claude Ponti pour "Pétronille et ses 120 petits" (l'école des loisirs).

Anne Brouillard est née le 12 juillet 1967 à Louvain (Leuven), d'un père belge et d'une mère suédoise. Elle a fait des études d'illustration à l'Institut Saint-Luc à Bruxelles, d'où elle sortie en 1989. Depuis? Des livres, principalement des albums, des peintures, quelques expositions... Un travail magnifique sur la nature et la place que s'y octroie l'être humain. Une observation fine de la nature, une admiration sans borne pour la lumière, un goût pour le quotidien et une réelle aptitude à la poésie.
Ce magnifique travail se trouve à juste titre récompensé.

Dans "La terre tourne" (Le Sorbier, 1997), Anne Brouillard écrit:
"La terre tourne, tranquillement. Les bébés qui grandissaient bien au chaud dans le ventre de leur mère sont nés. Ils claquent les portes, écoutent le vent d'hiver. Ils vont et viennent de par le monde, attendent la lune la nuit au bord d'un lac, écoutent la mer, la musique derrière la porte, l'autobus qui ralentit, le craquement d'une branche, le son d'une cloche.
Pendant ce temps, d'autres bébés grandissent bien au chaud dans le ventre de leur mère, et la terre tourne encore."

Le dernier album pour enfants en date d'Anne  est le délicieux "Petit somme" (Seuil Jeunesse, 2014), à lire ici.
L'année précédente, l'adepte des déplacements en train avait publié l'épatant "Voyage d'hiver" (Esperluète éditions, 2013), à lire ici.




Fameuse bibliographie! 
Morceaux choisis.

De l'autre côté du lac
Anne Brouillard
Le Sorbier, 2011

Dans ce bel album à l'italienne, on entre par les yeux. Une première double page présente le décor: une maison rouge au bord d'un lac que longe un chemin très arboré. On remarque les nichoirs sur les bouleaux, la brouette, le tonneau d’eau de pluie. Puis, quatre vignettes juxtaposées présentent l'intérieur de la maison: entrée, séjour, salle à manger, cuisine. Partout, des signes de vie: des pantoufles, un livre, une coupe de fruits, une bouilloire, une bouteille d'eau. Quelle douce ambiance, joliment habitée!

Vivent là Tante Nadège, Lucie et deux chats parlants, Alpha et Toka. Pour le moment, on mange devant le lac. Ensuite, ce sera pique-nique en face, de l'autre côté de l'eau, là où brille quelque chose de bleu. Entre les deux, il y aura la préparation du menu, la promenade, la construction d'un pont en remplacement du précédent et la surprise que ménage l'arrivée au but.

Une ambiance charmante et délicieuse dans cet album qui célèbre l'affection, l'amitié et les petites choses de la vie! L'histoire avance à pas menus, autant dans le texte que dans les images. Le décor joue un rôle aussi important que les personnages et on se laisse happer par cette paix aventureuse et joyeuse, cette harmonie entre les humains, les animaux et la nature, que vient toujours pimenter un brin de fantaisie.

Le rêve du poisson
Anne Brouillard
Sarbacane, 40 pages, 2009

Une belle atmosphère fantastique dans cet album où Colin libère le rêve d'un poisson après avoir verni un caillou ramassé en compagnie de sa sœur. Les magnifiques peintures font monter la tension, grandir l'inquiétude quand le gamin se retrouve seul dans la maison familiale, changée en monde sous-marin.


La terre tourne
Anne Brouillard
Le Sorbier, 32 pages
2009 (réédition)

Réédition d'un album de  1997, révélant déjà des couleurs lumineuses serties de noir, des animaux, dans une mise en pages mariant grandes images et petites vignettes. L'auteure-illustratrice raconte avec une infinie douceur ce qui se passe sur terre pendant que des bébés grandissent dans le ventre de leur mère, aussi bien du côté du ciel que de celui des humains. A chacun de laisser résonner en lui textes et illustrations.

Trois chats
Anne Brouillard
Le Sorbier, 32 pages, 2008

Réimpression du premier album, muet, d'Anne Brouillard, paru en 1990.
La couverture présente trois chats, noirs et blancs, perchés sur une branche. Derrière eux, du bleu, vif, illuminé de quelques traits blancs. Ciel, eau? On découvre bien vite que les trois matous lorgnent trois superbes poissons rouges. Le cadre est établi, les acteurs présentés.

Que se passe-t-il quand trois chats rencontrent trois poissons? Surtout si les derniers narguent les premiers? Pas difficile à deviner... De fait, le lecteur plonge dans les illustrations, à la suite des félins qui se jettent à l'eau. Éclaboussures et feu d'artifice de vagues colorées garantis. Mais l'album ne s'arrête pas à un plaisir esthétique. L'humour y a également sa place: une fois les chats dans l'eau, ce sont les poissons qui se perchent sur la branche! Où sont partis les chats? Peut-être regagnent-ils la terre ferme à la recherche de leur arbre de guet? Le scénario en boucle permet toutes les fantaisies de l'imagination.


La vieille dame
et les souris
Anne Brouillard
Seuil Jeunesse
2007

La famille foulque
Anne Brouillard
Seuil Jeunesse
2007


Deux très beaux albums sans texte, tremplins pour lire les images. Deux grands formats délicieux où Anne Brouillard, alors bruxelloise, laisse voguer son imagination, sa fantaisie, son humour et sa tendresse. Au lecteur de lire les images pour composer ses histoires, sur fond de décor belge.

Intrigant début dans "La vieille dame et les souris": une rue, un terrain vague, trois souris à l'air décidé. Elles se glissent dans le soupirail d'une maison, grimpent un escalier, se faufilent sous une porte, retrouvent des copines avec qui elles font bombance. Pas de présence humaine avant que n'arrive une vieille dame au regard vif. Elle semble beaucoup apprécier de jouer, sans l'avouer, à cache-cache avec ses visiteuses. Cette complicité se poursuit de pièce en pièce, même durant le bain de la vieille dame.

Anne Brouillard compose d'admirables images qui surprennent parfois au premier regard par l'angle choisi, un incitant supplémentaire pour savourer les détails multiples.

Dans "La famille foulque", l'auteure-illustratrice fait un parallèle réussi entre deux "heureux événements" en préparation, l'un à l'étang, l'autre dans une maison.

Le pêcheur et l'oie
Anne Brouillard
Seuil Jeunesse, 32 pages
2006

Le voyageur
et les oiseaux
Anne Brouillard
Seuil Jeunesse, 32 pages
2006


Quand Anne Brouillard se montre l'amie des oiseaux des villes dans deux formidables albums sans texte. "Je ne pensais pas "livre" au départ", me disait-elle au moment de leur sortie. "Je regardais et je dessinais des oiseaux. J'habite entre les étangs d'Ixelles et le bois de la Cambre. J'ai beau vivre en ville, je me sens proche de la nature. J'observe beaucoup les animaux dans la ville. L'oie de l'album, je l'ai vraiment vue au bord des étangs d'Ixelles. C'était un dimanche. Elle semblait passionnée par ce que faisaient les pêcheurs. Le livre est parti de là. Après, je suis retournée observer ses attitudes et ses comportements."

L'autre livre vient d'une autre expérience: "Les oiseaux, je les ai vraiment vus à la gare de Lyon, à Paris. Ce sont des moineaux, des friquets et des domestiques: ils pillent le pain des tables. Mais les verrières de l'album sont plutôt celles de la gare de l'Est ou de la gare du Nord, tout comme les sièges."

Pourquoi des livres sans texte? "Je pense que cela s'y prête. Les images racontent mieux que les mots. Pour y arriver, j'ai dû affiner mon chemin de fer initial. J'avais d'abord fait deux grandes images, l'oie et le pêcheur. Mais je n'avais pas de réaction du public. J'ai alors opté pour un découpage où l'oie arrive. Comme au cinéma. A défaut d'en faire, je fais des livres qui font penser au cinéma. C'était déjà le cas avec "Trois chats", mon premier album."

Demain les fleurs
Thierry Lenain
Anne Brouillard
Nathan, 2000

L'album poétique "Demain les fleurs", première collaboration entre l'écrivain français Thierry Lenain et notre Anne Brouillard, offre une réflexion juste sur le temps qui passe. Le narrateur, un gamin, vient vivre chez son grand-père, en pleine campagne. C'est l'hiver, froid et blanc dehors, chaud à l'intérieur avec des tas de livres à lire. Petit-fils et aïeul tissent leur complicité que balisent trois mots répétés par Grand-Père: "Demain les fleurs".

Les jours passent, l'hiver avance, le bonhomme de neige fond. Les livres lus s'empilent dans la maison, loin des étagères dénudées. Il n'y reste qu'un mystérieux livre noir, provoquant le mutisme du vieil homme. En mars, le narrateur commence à s'inquiéter: Grand-Père a perdu sa sérénité, le printemps n'a pas l'air d'être au rendez-vous, les voisins ont disparu. L'enfant a peur, de plus en plus peur. L'inéluctable serait-il là? L'homme âgé le refuse et sacrifie ses précieux livres. L'offrande plut-elle aux dieux? En tout cas, les arbres refleurissent!

Anne Brouillard a mis tout son talent de peintre au service de cette histoire de vie et d'espoir. Ses pinceaux sculptent les espaces, façonnent les expressions. Ses couleurs suivent les atmosphères: froides à l'extérieur, chaudes près du feu, lumineuses avec le retour du printemps. Quelle sensualité, renvoyant chacun à sa destinée! 

Paroles de la mer
Jean-Pierre Kerloc'h
Anne Brouillard
Albin Michel, 64 pages
2000

Un moyen format, tout en hauteur. Sur les doubles pages, presque carrées, des gouaches d'Anne Brouillard. Fortes, splendides, un rien mystérieuses. Phare, estacade, voilier et paquebot, plage, flaque, rivage sont autant de paysages iodés où se cognent couleurs vives et sourdes, où s'aventure ça et là la lumière. Une atmosphère parfaite pour goûter le sel des mots de mer accueillis dans les images, phrases, paragraphes ou textes. Les extraits sont choisis chez Renaud, Valéry, Lautréamont, Tabarly et une dizaine d'autres. La particularité de ces "Paroles de la mer" est qu'elles font entendre deux voix: celle des terriens restés sur le rivage et qui fantasment à propos de la grande bleue et celle de ceux qui sont vraiment partis sur les flots, par choix ou par nécessité.

Petites histoires étranges
Anne Brouillard
Syros Jeunesse, 1999

Pas d'autre texte que les titres des histoires mais une succession d'images qui parlent d'elles-mêmes et entraînent le lecteur dans leur étrangeté. "Temps de chien" raconte un déluge qui fait passer six chiens de l'autre côté de la planète. "Lunes" est plus mystérieux avec des croissants jaunes accrochés à un arbre. A chacun de poser ses mots sur ces peintures énigmatiques. En même temps sont rééditées "Petites histoires simples".

Le bain de la cantatrice
Anne Brouillard
Le Sorbier, 32 pages, 1999

Anne Brouillard est aussi à l'aise dans les grands que les petits formats. "Le bain de la cantatrice" appartient à la seconde catégorie. C'est un livre-opéra, le texte-mélodie apparaît dans une portée musicale, une immense farce où l'imagination s'en donne à cœur joie. Robinet à sec, une cantatrice va chatouiller les nuages avec des sons pour trouver l'eau nécessaire à son bain. Les images, de vrais tableaux, emportent le lecteur dans une folle farandole. Un déluge parodique le ramène à la cantatrice en mal d'ablutions. Et à une chute exquise.

Mystère
Anne Brouillard
L'école des loisirs/Pastel
1998

Enigmatique promenade en forêt sous un beau soleil d'hiver que cet album. Des traces se dessinent devant la maison bâtie entre les bouleaux. Kÿt, l'héroïne, les suit. Sans hésiter. Curieuse. Attirée par une force invisible.

Une aventure forte attend la petite fille blonde, apparemment seule mais surveillée, protégée même, par un chat mystérieux et bienfaisant. Les somptueuses images de neige, les ambiances de nuit donnent sans doute une impression de froid, amplifiée par l'atmosphère énigmatique qui se dégage de l'excursion nocturne.

Mais les frissons s'arrêtent vite tant il se dégage de chaleur de ces pages si pleines de couleurs, d'atmosphères diverses, de tranquillité retrouvée. "Mes livres", m'expliquait alors Anne Brouillard, "ne sont pas construits à partir d'idées abstraites, mais d'impressions visuelles. Les "histoires" partent d'une image ou d'une succession d'images, parfois d'émotions ou de sensations, que j'essaie de concrétiser."

Effectivement, dans ce grand format tout est à voir, tout est à ressentir. Un texte minimal, juste de quoi rassurer le lecteur ou ses parents, et surtout de magnifiques illustrations, vastes peintures sur doubles pages, véritable invitation à une fantastique promenade.

Le pays du rêve
Anne Brouillard
Casterman/Les albums Duculot
1996

Il aura fallu attendre trois ans pour qu'Anne Brouillard, une des meilleures illustratrices de notre pays, retrouve un éditeur belge. Elle avait débuté avec le superbe "Trois chats", publié à l'automne 1990 grâce à Marie David, responsable à l'époque du secteur jeunesse des Editions Dessain-De Boeck (la branche disparut lors des tourmentes éditoriales de juin 1993 quand Duculot fut vendu et partagé entre Casterman et De Boeck). Elle fut ensuite accueillie par plusieurs éditeurs français, le Sorbier, Epigones et Syros.

"Le pays du rêve" est un superbe grand format où alternent de pleines pages en couleurs et des vignettes en noir et blanc, disposées comme une pellicule de film. Ce procédé astucieux, doublé de phrases sobres, alimente la narration. L'héroïne, Eloise, voit souvent les mêmes endroits dans ses rêves, un univers attachant qui se dessine dans les magnifiques pages en couleurs. Les impressions qu'elle en garde éveillée sont si fortes qu'elle se persuade de l'existence de ces lieux. Et part à leur recherche dans la réalité. Une réalité qui lui donne parfois raison. Cette exploration onirique est traitée dans de somptueuses peintures, bien dans la ligne à laquelle Anne Brouillard nous a habitués. Pour la première fois, elle se lance dans l'écriture, une narration sobre, ornée de mots bizarres, venus en droite ligne du pays du rêve : Esiole, everud syapel... Voilà une découverte poétique et passionnante de deux mondes parallèles, aux intersections multiples.

Promenade au bord de l'eau
Anne Brouillard
Le Sorbier, 1996

Une envoûtante série d'images à l'italienne. Sans texte, elles racontent le voyage d'une petite boîte rouge: du ruisseau à la rivière, de la rivière à l'océan. L'illustratrice s'y affirme déjà comme un peintre maîtrisant son art.


Il va neiger
Anne Brouillard
Syros, 1995

Un grand format magnifiquement illustré où il ne se passe quasiment rien, si ce n'est qu'il va neiger. Le texte est bref mais suffisant pour susciter la rêverie et de superbes gouaches, lumineuses et mates composent des instantanés de qualité. Tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la maison bien chauffée, naissent des émotions, suscitées par la vision de la nature et des humains. Des images fortes qui révèlent un vrai talent d'artiste.


Petites histoires
Anne Brouillard
Dessain/Le Sorbier, 1993

Les trois histoires muettes que nous conte Anne Brouillard se déroulent dans des images aux tons vifs. "Des hauts et des bas" présente des pingouins (animal fétiche de l'auteur) qui jouent avec une luge dans un paysage enneigé. La couleur du ciel change, annonçant les flocons: jeux graphiques à la portée des plus petits, histoire simple, proche d'eux, sans mièvrerie. Dans "Un temps de chien", on découvre six chiens noirs équipés de parapluies rouges. Il pleut, ils les ouvrent. Mais l'eau monte, et les pépins deviennent embarcations jusqu'à un ultime retournement de situation. Avec "Vert de peur", on suit la séance de balançoire de deux canaris jaunes, resplendissants dans leur jardin vert. Le jeu se poursuit dans un arbre où l'un des oiseaux vire soudainement au vert... Qui montre le bout de ses moustaches? Trois courtes histoires, pleines d'imagination et d'humour. L'auteur s'amuse et les enfants aussi.


Le sourire du loup
Anne Brouillard
Epigones, 1992

Sans texte, l'album nous présente d'abord une montagne derrière des sapins. Un effet de zoom donne plus de détails sur les arbres entre lesquels apparaît un loup, aussi noir que sont blanches ses dents qui se détachent sur le rouge de sa langue. Un nouveau zoom sur la gueule de l'animal entraîne le lecteur dans un jeu sur les couleurs et les formes. Variations graphiques qui nous ramènent au début du livre en une boucle sans fin. Un album en gris, noir, blanc et rouge qui ne cache pas que, malgré son aspect terrible, le loup sourit. Les enfants aussi. Quant aux parents, c'est à voir! Un album qui fut récompensé à la Foire de Bologne.



Les lauréats précédents du Grand prix triennal
2012 Benoît Jacques
2009 Rascal
2006 Kitty Crowther



Les autres prix littéraires de la Fédération Wallonie-Bruxelles remis ce mardi 21 avril 2015

Prix Paroles urbaines
Sanzio (section rap)
Simon Raket (section slam)
Grande Vacance et The Bridge (section Spoken Words)

Prix du rayonnement des lettres belges à l'étranger
Le projet DramEducation à Poznam porté par Jan Nowak et Iris Munos


Prix de la Première œuvre

Gérard Mans, "Poche de noir" (Bruxelles, Maelström, 2014).

Prix triennal d'écriture dramatique
Martine Wijckaert, "Trilogie de l’Enfer" (Paris, L'une et l’autre, 2011).

Prix quinquennal de Littérature - Couronnement de carrière

Jean Louvet et Jean-Marie Piemme, à titre exceptionnel, "pour mettre en évidence la filiation entre ces deux auteurs, qui se sont signalés non seulement par la qualité de leur écriture mais aussi par des pratiques théâtrales collégiales novatrices."




 

6 commentaires:

  1. Félicitations à la grande Anne Brouillard pour ce prix archi-mérité et merci pour ce beau billet ! Guettez les parutions des Éléphants, Anne Brouillard vous réserve une belle surprise pour le mois de septembre prochain…

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  2. Super article ! Bravoo, je ne la connaissais que de nom mais quel travail remarquable et (à juste titre) remarqué !!

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