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samedi 29 septembre 2018

"L'émouvance des émouvants", un nouveau courant artistique né en Tunisie

L'émouvance des émouvants - Sadika Keskes.

Durant l'été 2018, un nouveau mouvement dans l'art contemporain a germé en Tunisie sous la houlette de l'artiste Sadika Keskes, épaulée par ses pairs, Houda Ghorbel, Wadi Mhiri, Mouna Jemal Siala et par Neïla Mhiri, responsable du département droit des arts. Fin septembre, ce nouveau courant artistique est officiellement né. Il se nomme "L'émouvance des émouvants". Voici son texte fondateur, présentant les tenants et les aboutissants de cette nouvelle forme de représentation artistique.

Il a été cosigné par 150 artistes dont, pour ceux que j'ai déjà eu le plaisir de croiser Hélé Béji, Rochdi Belgasmi, Hatem Bourial, Mahmoud Chalbi, Richard Conte, Riadh Fehri, Gérard Haddad, Achraf Hammouda, Fatma Kammoun, Jean-Claude Villain, Selim Zarrouki, Fawzia Zouari (liste complète ci-dessous).
Et je ne suis pas peu fière de figurer également parmi les signataires.
C'est un peu complexe mais a la mérite de poser clairement les enjeux de l'art contemporain et d'apporter des éléments de réponse et de réflexion.


De l'apologie du beau à l'éloge de l'émotion

dans l'art du contemporain


Tunis, le samedi 22 Septembre 2018,

13 juillet 2018, Espace Sadika, Côte de Carthage. Eclosion d'un geste, en mouvance, dans l'histoire de l'art en Afrique. Manifestement, les faits têtus et l'époque singulière en témoignent. Dorénavant, c'est ainsi, l'art contemporain devra composer avec cette influence artistique, présence en éveil, jaillissant de la terre ocre des origines et vers le monde. De cette douce argile matricielle, notre parcours et notre vision de l'art au contemporain s'emparent de la chance de l'éclat, entre proportions magiques, symphonie des arômes et volumes aériens. Notre souvenir le plus lointain: la beauté. Non pas celle classique et immuable, mais celle liée à l'artistique ainsi qu'à la genèse et à la vie intérieure de l'œuvre elle-même. Fallait-il en parler.

Aussi indéfinissable que son contraire, l'absence du beau, au-dedans, empêche de batifoler à quatre pattes sur un tapis. Et, alors, d'ancrer le saisissement qui en émane, sur ce sol en relief coloré de notre enfance. En harmonie avec ce soleil au vent chaud, de la tradition du Kilim à la céramique chez les Chemla, en passant par les motifs Bogolans, l'art africain aux origines tenaces a ses touches et ses notes inspirées. Et puis, du geste au souffle, jusqu'au rythme, il y a eu cette verve délicate de la
plume. En effet, nous avons bu la "Plaidoirie d'un renouveau en mouvement: Des frontières de l'art dit "contemporain" à son dépassement." (lire ici)

Pour le moins, nous avons été touchés par ces sept pages fulgurantes, article de fond visionnaire, de Me Mohamed Benkhalifa, politologue, avocat international et coach certifié. Ce prodrome attise et ranime, de plus belle, notre émotion créatrice sensible à l'écoulement du temps et au mouvement dans l'espace. Aussi, sommes-nous de ces artistes "en émouvance", comme Mohamed Benkhalifa - féru du Japon de Watsuji Tetsurō et d'Augustin Berque - aime à le dire, avec raffinement, en nous qualifiant, taquinerie bienveillante en filigrane, d'"émouvants qui, de concert, à même fréquence, sont et font émotion", qui, à la fois, en créant, puis en exposant l'œuvre se laissent en proie à l'émoi, agiles à s'émouvoir, en soi, pour créer, puis, adroits à émouvoir, émeuvent, par le créé, l'autre, les autres, au pouvoir potentiel de création. Ainsi, dans ses mots-étincelles, sommes-nous ces "émouvants" qui "ont à conquérir le monde dans sa chair" qui "n'acquiescent pas à l'expulsion du sens [et qui] osent la question du devenir de l'être, tel un Parménide d'Elée" et qui, "légers, à fleur d'eau comme l'écume [...] sont paisiblement déterminés à s'échouer sur la falaise du paradigme friable". Détaché de ce paradigme sans s'y attarder, le regard sublimé de Benkhalifa perçoit l'image comme "une surface sonore à l'onde saisissant sa profondeur", qu'elle soit cliché ou réalité, et discerne le quadrilatère du tapis, comme "un morceau de couleur", au delà de n'être qu'une simple ou pure forme. Dès lors, héritiers de cette couleur sonore, nous renouvelons nos vœux artistiques et relevons le défi. Alors, cher Mohamed, chiche! Nous nous définissons, bien volontiers, comme l'"Emouvance des émouvants".

Et, entre autres, nous avons comme référence ce film poignant "Par où commencer?", utilisant un alphabet de magie créatrice, pour énoncer et offrir, de Nacer Khémir, conteur, écrivain et réalisateur de grand talent affirmant, que "l'utopie, ce n'est pas l'irréalisable, mais l'irréalisé" et qui cite dans son film un Hadith: "Dieu est beau et il aime la beauté", tout en soulignant qu'ici, au berceau de l'humanité, "pour survivre, il faut ré-enchanter le monde en deuil d'enchantement". Cette survie repose sur sa vision stimulante ayant pour projet "une civilisation hospitalière ouverte sur le monde". Maître d'image, Khémir, comme Deleuze, comme nous, comme le prix Nobel Beckett, confirme que "ce qui comte dans l'image, ce n'est pas le pauvre contenu, mais la folle à l'énergie captée prête à éclater". Cette folie à l'énergie captée est tirée de notre puits d'inspiration, à l'eau artistique qui n'a pas fini de sourdre.

Persuadés que, dans l'art contemporain labellisé, l'oubli de l'être et l'abandon, voire le bannissement de la beauté, même celle extraite de la laideur ou encore la récusation de l'exclamation du simple "c'est beau!" pour qualifier une œuvre du contemporain, sont des réalités froides, en déréliction, de la contemporanéité. Benkhalifa et Khémir, deux penseurs d'influence, sur la même longueur d'ondes, à nos yeux poètes lucides, interpellent notre conscience qui interroge.

L'art, dans son geste premier, ne réside-t-il pas dans une éthique de la responsabilité vis-à-vis des générations naissantes et futures? Face à son miroir aux mille et un imaginaires, quelle image éthique l'artiste renvoie t-il dans l'œuvre qu'il offre aux sens d'autrui? Serait-il un organe vital dans ce corps social en ces Temps hypermodernes, au point d'en devenir sa source d'inspiration et son essence? Qu'en est-il du beau et de l'émotion dans l'art au contemporain?

De prime abord, tel l'élixir obtenu par une solution cathartique, il s'agit, d'emblée, de donner accès aux forces libératrices des fragrances de l'art et de passer du dire au faire, dans un milieu en symbiose avec l'atmosphère sociétale. Pourvu que l'avoir ne disloque point l'être, avec ou sans avoirs.

Ainsi, l'avoir-sans-l'être ne saurait nourrir et faire sourire le corps de cette certaine saveur de l'art au contemporain qui nous anime. Reste à raffiner son palais dont il n'est plus à douter qu'il émettra alors des résonances aux phonèmes arborants, de noèse en noème, de nouveaux langages. Ceux-ci ne reproduisant pas, ils rendent lisible et actionnent le mystère de l'émotion qui meut, à son tour, l'alpha et l'oméga de l'imaginaire créatif, mouvement vertueux sujet à faire acte de création.

Lumière en couleurs, parfois baumes, souvent parfums, l'œuvre est la sève qui stimule les profondeurs et émeut les fors intérieurs, prompts à vagabonder dans les clairières riches de tous les possibles, de toutes les émotions, comme lieux des vulnérabilités qui ne craignent pas le mot amour. Partant de l'ontologie d'Heidegger et davantage en proximité avec l'éthique de Levinas, nous croyons que "seul un moi vulnérable peut aimer autrui". Aussi définissons-nous l'œuvre d'art comme une puissante énergie qui fait monde à même de sauver l'acte de création du solipsisme. Loin du fatalisme, de la vérité absolutiste et des obscurs du mortifère, ce monde répond aux murmures du vivant et à la transcendance de ce qui nous enveloppe, en se livrant à l'expérience des échappées altruistes, au risque des encontres qui déroutent les certitudes à bascule et, plus en avant, qui initient aux vertus du vivre ensemble en paix.

22 juillet 2018. Marche allégorique solidaire et poétique aux frontières du Maghreb fraternel, pour la levée des barrières brutes, au-delà du limes de l'art contemporain officialisé.

15 août 2018. L'imaginaire prend place à la Galerie Alain Nadaud, toujours à Gammarth. Parmi la cinquantaine de convives, se trouve présent, hors du temps, Paul Klee, ce maître-peintre ayant absorbé l'énergie de l'art du tapis tunisien. Son œuvre nous transporte dans son interprétation picturale perméable à la légèreté de l'être. Le monde des Arts de ce côté-ci de notre Mère Méditerranée, fait partie des hôtes. Les femmes en sont l'écrin. A l'envers du temps, tissage et métissage chevillés au corps, elles entrelacent inlassablement. Faiseuses de liens, elles agissent, avec la justesse de la trame, dans un continent propice à l'extase du renouveau. Aussi, à l'instar de ces déesses tisserandes, il est à rajouter à notre siècle le fil de laine tiré de la toison, présage annonciateur du grain de beauté qui manque au tapis de l'art contemporain. Tel Simonide de Céos, nous savons que le derme de cette toison est de pourpre et, au demeurant, pour nous autres, il se destine à l'incarnat rougissant sous l'effet de l'émotion spontanée, issue de l'entropie du nucléus; et comme ce poète lyrique, nous serons parmi les premiers à chanter les êtres et non les héros ou les dieux, avec nos épinicies mêlées de la sensualité du vrai. Celle-ci trouve ses tons dans l'impératif de la réappropriation contemporaine de la candeur du spectre esthétique.

L'art contemporain, sa définition, son utilisation, son rôle et ses limites occupent la place depuis 1945. Amorcé par des artistes d'alors, ces derniers ressentirent un foisonnement légitime et incontesté, et le besoin de poursuivre et d'innover, face à un quotidien d'une époque imprégnée par la négation de l'autre, dans une guerre qui aura brandi l'étendard de l'innommable crime contre l'humanité. Des opéras de Richard Wagner impuissants à humaniser, à une culture de la guerre froide et ses blocs qui eurent la peau dure, la tonalité du monde a changé. Bientôt 80 ans après la mort de Paul Klee, voyant les belles heures de l'art moderne décliner et annonçant l'avènement de l'art contemporain, l'accessibilité à la vigueur de l'art aux quatre coins de l'Afrique réside, aujourd'hui, dans le fait de renouer avec nos racines, pour s'élever vers la cime de l'universel.

Cependant, ce retour vers la source patrimoniale doit s'impliquer là où persiste une double fracture ouverte dans l'os de l'art contemporain de bon goût, en ayant en mémoire que Marcel Duchamp nous annonçait déjà que "le grand ennemi de l'art, c'est le bon goût" et, de surcroît, que "l'art est une chose beaucoup plus profonde que le goût d'une époque". La première fêlure réside entre l'œuvre se voulant émoi et entre la perception du public se voulant à émouvoir. Dans la fluidité d'un enrichissement mutuel, la seconde se loge entre le processus du duo création-imaginaire et entre la contribution de ce même imaginaire à faire société et, in fine, à bâtir une civilisation de l'authentique liberté.

Le souffle qui inspire notre approche du beau caresse le monde des éphémères dans son esthétique et sa poïétique. En outre et au-delà de l'effleurement, notre préoccupation artistique va des fibres du collagène côtoyant la chair de poule à la cellule intime hypodermique, là où réside un trésor caché dont il reste à exploiter le précieux gisement d'émotions crues. Certes, "Je pense donc je suis", mais comme Nietzsche, notre instinct se souvient que c'est le corps qui pense.

Aussi, bien encore dans notre temps qui se targue de la célérité et des mérites de la métamorphose, l'art a-t-il vocation à ouvrir la porte du miracle qu'est le rêve, de l'illisible au perceptible. Par ailleurs, l'émotion est origine et destination de la créativité, de l'enfant apprenant au sage parachevant, du premier cri à la naissance, jusqu'à la dernière larme de l'agonie des derniers instants. De la créativité foisonnante à la création effective, l'art est aussi à se vouer à l'être, alors même que l'émotion pointe.

La beauté est dévotion à l'œuvre d'émotion. Dans l'art, les courants aussi bien que les mouvements naissent, meurent, renaissent et s'éteignent, derechef, en imprégnant l'histoire de leurs expressions, formes et couleurs, en ne cessant, pour autant, de persister dans la course perpétuelle, entre naissance, apogée et fin d'une période artistique. Depuis les maniéristes jusqu'à l'art contemporain, la création artistique nous enseigne comme l'antique Epictète que "Raisin vert, raisin mur, raisin sec, tout est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n'est pas encore". Animés par la praxis de la subtilité des nuances, nous avons la ferme volonté de contribuer à l'effort immémorial de l'art des lueurs, sans jamais nier le mérite des crépuscules et le clair-obscur fécond. Comme Paul Klee qui écrira, dans son journal, sur le geste artistique, en l'occurrence le dessin, qui "est si foncièrement différent de l'usage que l'on fait du ton et de la couleur", nous spéculons, qu'à propos, l'on pourrait "bien fort exercer cet art dans l'obscurité, dans la nuit la plus ténébreuse".

La lumière aime à danser, avec intensité, au rythme des longs cycles de l'histoire de l'art; du suranné à l'inédit. Nos doigts déjà humectés, par la salive de la responsabilité, adhérent, d'ores et déjà, à la page qui n'attend que de se tourner, pour écrire le renouveau en mouvement. Il en sera dit plus encore, hors de nous-mêmes, quand l'imminent adviendra, non comme une agitation, mais dans la dimension du surprenant conquérant, dans l'instant, son espace-temps improbable. Le cordon qui lie l'être et le beau est fait d'émotion, "relais du soleil". Chaque nouvelle lune apporte son reflet irradiant. La prochaine est dans les aspirations de tous les mortels, communs dans leurs chairs à vif; et ce, face à un certain art contemporain sur la défensive et accablé par sa respiration post-conceptuelle de l'entre-deux, en fin d'équilibre. Aussi, au risque de perdre son pourpre, il est à oser le rouge-sang de vie dans l'Afrique des Arts. Cette partie capitale de la planète, entre créativité en ébullition et charisme en suspens, est pourtant prête à magnifier l'inaccompli, celui de René Char qui "bourdonne d'essentiel". Affriolés par ce poète de la lucidité, notre intuition artistique au ventre, habités par la conviction que l'émotion est matière, nous aspirons à vivre et à faire vivre à nos semblables l'expérience du Bien-être "d'avoir entre scintiller la matière-émotion instantanément reine".

Originaires nés, destinataires adoptés ou encore acteurs de la prospérité et du rayonnement de l'Afrique, nous, membres de la famille des arts africains, d'ici et d'ailleurs, sommes convaincus que l'art ravit et délivre, par poussées intuitives entre évasions, pulsations, flux et reflux, quand l'être, la vie des autres, la nôtre comprise, contournent l'avilissement des sens. Cette histoire de l'Afrique des Arts, née ici en nos terres, vouée à "ré-enchanter" le monde, legs précieux s'il en est, siège en nos entrailles opiniâtres. Éloigné du poncif, le meilleur est là. Le pire est de mourir vivant sans l'ardeur qui saisit et étreint le bien-fondé de la beauté. De l'ontologique à l'éthique, dans sa marche  impassible, la créativité qui s'embrase, avec le désir-feu, de l'apologie du beau à l'éloge de l'émotion se veut assurément une artère sensitive à irriguer en plein cœur.


De Sadika Keskes, artiste-souffleuse de verre

et Neïla Mhiri, responsable du département droit des arts, Houda Ghorbel, artiste-plasticienne, Wadi Mhiri, artiste-scénographe, Mouna Jemal Siala, artiste visuelle

et par ordre alphabétique, les signataires suivants:
Lynda Abdellatif, artiste plasticienne, Hédia Abdelkefi, professeur des universités à Tunis El Manar, littéraire, Khaled Abida, artiste plasticien, Jaleleddine Abidi, acteur culturel, Pierre Agostini, vice-président du Conseil économique, social-culturel et environnemental de Corse, président de l'association Cantu in Paghjella, Meriem Ait El Hara, artiste plasticienne, Houda Ajili, artiste-peintre, Alihossi Ggbenohin Alofan, artiste plasticienne, Opa Amadou, artiste plasticien, Rachida Amara, artiste-graveur, Hachemi Ameur, artiste plasticien, miniaturiste et enlumineur, Marie-José Armandoartiste plasticienne, Sarra Attia, artiste plasticienne, Florence Aubain, artiste plasticienne, Abdeslem Azdem, artiste plasticien, Yosri Bahrini, artiste sculpteur, Sami Bchir, artiste-peintre, Helé Béji, écrivain, Ghada Belabed, artisteplasticienne, Rochdi Belgasmi, artiste chorégraphe, Aida Bel Hadj Slimane, designer, Noutayel Belkadhi, artiste plasticien, Sami Ben Ameur, artiste plasticien, Ikram Ben Brahim, artiste plasticienne, Salah Benjkan, artiste plasticien, Hichem Benkhélifa, artiste photographe, vidéaste, Farah Ben Mansour, artiste plasticienne, Hamadi Bennya, artiste sculpteur, Liliya Ben Romdhane, artiste performeuse, Sanaa Bensaid, artiste-peintre, Mohamed Ben Soltane, artiste plasticien, Estrella Besada, traductrice, Sonia Ben Slimane Besada, artiste plasticienne, Brigitte Bollé, co-directrice de la Foire d'art contemporain et de design de Paris, Myriam Errais Borges, critique d'art, Houari Bouchenak, photographe, Alexandra Boucherifi, artiste plasticienne, chercheur, Mahmoud Bouchiba, artiste plasticien, Ines Boudidah, artiste plasticienne, chercheur, Mohamed Boudjimar, chef d’entreprise, acteur culture, Hédia Bouhjila, artiste-peintre, Yosra Bouhouche, designer, Noureddine Boumaaza, artiste plasticien, Kenza Bourennane, artiste plasticienne, Hatem Bourialjournaliste, Ahlem Boussandel, artiste-peintre, George Camille, artiste plasticien, Marianne Catzaras, artiste photographe, Lucie Cauwe, journaliste, Mahmoud Chalbi, artiste photographe, poète, Samia Kassab Charfi, professeur des universités à Tunis, littéraire, écrivain, Belhassen Chtioui, artiste graphique, Guy Cloutier, écrivain poète, Richard Conte, artiste plasticien, professeur des universités à Paris 1 et au CNAM, Meriem Dachraoui, artiste expressionniste, Paul Da Costa, artiste plasticien, Kaouther Darghouth, artiste-peintre, Saïd Debladji, Enseignant des arts à l'université de Mostaganem, artiste plasticien, Alia Derouiche, artiste graphiste, Gabriel Depascale, artiste plasticien, Agnès de Puymege, acteur culturel, Gérard de Puymege, écrivain, Khalifa Ababacar Dieng, artiste-scénographe, Jean-Baptiste Djeka, artiste plasticien, Ali Djerbi, architecte, artiste photographe, Nesrine El Amine, commissaire d'exposition, artiste visuelle, Bilel El Mekki, artiste plasticien, Riadh Fehri, musicien compositeur, Jean Michel Fickinger, photographe, Bernard Filippi, artiste plasticien, Mouna Fradi, artiste plasticienne, Ariel Français, écrivain, Sabah Garani, acteur culturel, Clément Gbegno, artiste plasticien, Taher Ghalia, archéologue, Aymen Gharbi, co-fondateur du festival Interférence de Tunis, curateur et architecte, Amor Ghdamsi, artiste plasticien, critique d'art, Michel Gilberti, artiste-peintre, photographe, Nomen Gmach, artiste plasticien, photographe, Hama Goro, acteur culturel, Antoine Graziani, poète, Françoise Graziani, professeur des universités en Corse, littéraire, directrice de la chaire Paul Valéry, Mehdi Hachid, artiste visuel, Gérard Haddad, psychanalyste, écrivain, Adnene Hadj Sassi, artiste-peintre, Amyra Hammamy, artiste plasticienne visuelle, Achraf Hammouda, artiste chorégraphe, Mourad Harbaoui, artiste-peintre, Besma Hlel, artiste plasticienne, Khoubeib Jellouli, artiste chorégraphe, Fatma Kammoun, artiste plasticienne, Selima Karoui, artiste visuelle, Mohamed Kchaou, artiste sculpteur, Awatef Khadraoui, maître assistante à l'Université de Monastir, critique d'art, Lyes Khelifati, galeriste, Mehdi Kriaa, artiste plasticien, Lazhari Labter, journaliste, poète et éditeur, Chawki Lahmar, artiste architecte, Héla Lamine, artiste plasticienne, Jean Lancri, artiste-plasticien, critique d'art, Mychèle Leca, Dany Leriche, artiste plasticienne, acteur culturel, Atef Maatallah, artiste plasticien, Brigitte Manoukian, artiste photographe, Jamel Matari, artiste designer, photographe, Karim Mazouz, banquier, Jenny Mbaye, maître de conférences en culture et industries créatives à Londres, Jean Jacques Mbiya, artiste-plasticien, Djamel Meskache,  commissaire d'exposition, enseignant et éditeur, Jneïna Messaoudi, artiste plasticienne, Ismahan Mezouar, artiste peintre, Adel Mhadhebi, designer, Samira Missaoui, artiste tapissière, Helen Modini, mécène, Moez Mrabet, acteur culturel, Amira Mtimet, artiste plasticienne, Mustapha Nedjai, artiste plasticien, Brayek Neffati, artiste plasticien, Abdias Ngateu, artiste plasticien, Valentina Ghanem Pavlovskaya, artiste plasticienne, Refka Payssan, artiste multimédia, bloggeuse et journaliste, Clara Puente, artiste plasticienne, Fatma Ressaissi, assistante à l'université de Monastir, Wafa Rezg, artiste plasticienne, Leila Rokbani, artiste plasticienne, Faten Rouissi, artiste plasticienne, Faouzia Sahly, agent d'art, Sonia Said, artiste plasticienne, Sana Braham Sanhaji, artiste plasticienne, Michela Margherita Sarti, artiste plasticienne, Zohra Hachid Sellal, artiste plasticienne, Leila Selmaoui, artiste-peintre, Karim Sergoua, artiste plasticien, performeur et scénographe, Leila Shili, artiste-peintre, Syrine Siala, architecte, acteur culturel, Othman Taleb, artiste plasticien, Sana Tamzini, artiste plasticienne, Hélène Tissières, critique d'art, Marwen Trabelsi, artiste photographe, vidéaste, Olfa Trabelsi, designer, Nathalie Trembla, pianiste, Samir Triki, artiste plasticien, Joseph L. Underwood, professeur des universités à Kent, historien d'art, Indrasen Vencatachellum, acteur culturel, Jean-Claude Villain, écrvain, critique d'art, Kamel Yahiaoui, artiste plasticien, Majed Zalila, artiste plasticien, Sélim Zarrouki, auteur-illustrateur, Ahmed Zelfani, artiste plasticien, Faouzia Zouari, écrivain, Nadia Zouari, artiste plasticienne, Zied Zouariartiste-musicien.



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