Dire le mot Venise, c'est penser carnaval, gondoles ou chats. Grâce à l'album pour enfants "Si les chats de Venise..." d'Edith de Cornulier-Lucinière et Sara (Le Genévrier, collection "Carte blanche", 40 pages), c'est aussi plein d'autres choses. Car la Sérénissime n'y apparaît pas que pour ses chats et son carnaval (du 18 au 28 février cette fois) sur fond de gondoles.
On en découvre des pans inconnus ou oubliés, grâce aux somptueux papiers déchirés de Sara qui se posent sur des textes brefs et attrayants dont on comprend bien qu'ils font allusion à des personnes ou à des situations en lien avec Venise au cours du temps.
Dans ce superbe album à l'italienne dont les illustrations se déploient souvent sur double page, ce sont les chats qui racontent "les secrets oubliés de leur ville". Des événements ou des personnes qui frappent par leur yeux charbonneux. On suit les guides à quatre pattes, noirs comme le charbon, le long des canaux et sur les ponts, merveilleux ambassadeurs qui portent le passé de leurs ville et conduisent le lecteur vers le carnaval, le doge, l'ange, l'enfant du ghetto, le rabbin Léon, Casanova, le pont des Soupirs, celui des Tétons, les reines de Venise, le peintre Giorgione, le préféré de Sara, le Campanile, la lagune... Autant de sujets effleurés qui sont expliqués dans un lexique final.
Le texte d'Edith de Cornulier-Lucinière propose une visite originale de la ville, attisant la curiosité. Il est puissamment interprété par les papiers déchirés et collés de Sara, dépouillés et expressifs, d'une distinction et d'une exigence rares aujourd'hui. Les personnages et les décors sont esquissés, suggérés dans des papiers dont les tons disent merveilleusement la ville. Si on retrouve le noir, le gris et le blanc chers à Sara, l'artiste y ajoute des oranges et des ocres, pour mieux s'unir au safran, l'épice locale qui teinte les murs et les vêtements. Des pointes de bleu aussi, pour le ciel, les canaux ou les pieux où amarrer les gondoles. "Si les chats de Venise..." est un album rare à ne pas manquer. Pour tous, enfants et adultes.
On en découvre des pans inconnus ou oubliés, grâce aux somptueux papiers déchirés de Sara qui se posent sur des textes brefs et attrayants dont on comprend bien qu'ils font allusion à des personnes ou à des situations en lien avec Venise au cours du temps.
Le pont des Tétons où se rassemblement les chats. (c) Le genévrier. |
Dans ce superbe album à l'italienne dont les illustrations se déploient souvent sur double page, ce sont les chats qui racontent "les secrets oubliés de leur ville". Des événements ou des personnes qui frappent par leur yeux charbonneux. On suit les guides à quatre pattes, noirs comme le charbon, le long des canaux et sur les ponts, merveilleux ambassadeurs qui portent le passé de leurs ville et conduisent le lecteur vers le carnaval, le doge, l'ange, l'enfant du ghetto, le rabbin Léon, Casanova, le pont des Soupirs, celui des Tétons, les reines de Venise, le peintre Giorgione, le préféré de Sara, le Campanile, la lagune... Autant de sujets effleurés qui sont expliqués dans un lexique final.
Le peintre Giogione et son modèle Laura. (c) Le Genévrier. |
Le texte d'Edith de Cornulier-Lucinière propose une visite originale de la ville, attisant la curiosité. Il est puissamment interprété par les papiers déchirés et collés de Sara, dépouillés et expressifs, d'une distinction et d'une exigence rares aujourd'hui. Les personnages et les décors sont esquissés, suggérés dans des papiers dont les tons disent merveilleusement la ville. Si on retrouve le noir, le gris et le blanc chers à Sara, l'artiste y ajoute des oranges et des ocres, pour mieux s'unir au safran, l'épice locale qui teinte les murs et les vêtements. Des pointes de bleu aussi, pour le ciel, les canaux ou les pieux où amarrer les gondoles. "Si les chats de Venise..." est un album rare à ne pas manquer. Pour tous, enfants et adultes.
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