Il y a des avantages à être, comme Colin Boyd, le beau-fils du célèbre auteur-illustrateur britannique Tony Ross. Celui, par exemple, de publier un premier album inspiré par l'heure du bain de son jeune fils et illustré par Beau-Papa: "Le Monstre du Bain" (pas de mention de traducteur, Seuil Jeunesse, 32 pages). Un ouvrage sympathique, qui ne révolutionne pas le genre, mais permet de se régaler des images de l'ami Tony.
"T'es-tu déjà demandé où allait l'eau sale de ton bain?", commence le texte, posé au-dessus du dessin d'une mère à longs cheveux blonds essuyant son gamin tête en bas. Le rouquin se prénomme Jackson et partage son goût pour "le désordre et la saleté" avec son meilleur ami, le nommé Dexter. On voit le duo à l'action et ce n'est vraiment pas triste, surtout leurs séances de foot dans la boue...
"Non mais regarde-toi! Va te laver immédiatement ou le Monstre du Bain va venir te chercher" est la phrase que Maman répète chaque soir à Jackson. Un monstre bien connu qui a comme second plat préféré l'eau sale de la baignoire... D'ailleurs les glouglous qu'on entend quand l'eau s'en va ne sont que les bruits d'aspiration du Monstre équipé d'une paille spéciale!
En grandissant, le gamin finit par se demander si le Monstre du Bain existe vraiment. Si cela ne l'empêche pas de rentrer encore plus crotté que d'habitude après ses jeux avec son pote, il refuse de se laver. Ce qui, évidemment, ne convient pas du tout au Monstre tapi sous le plancher de la salle de bain qui, faute d'eau sale, va devoir se rabattre sur son plat préféré pour se nourrir...
Un suspense final bien amusant pour cette histoire complètement à hauteur de jeune enfant et superbement illustrée par le grand Tony Ross qui sait soigner les détails. Dès 3 ou 4 ans.
Et aussi
Sur des sujets analogues, mystères de la baignoire ou jeux de boue, on avait déjà eu l'excellent l'album "Veux-tu sortir du bain, Marcelle!" du génial John Burningham (traduit de l'anglais par Catherine Deloraine, Père Castor/Flammarion, 1978, épuisé), où le sérieux monologue maternel s'oppose aux rêves de la jeune héroïne, qui file par la bonde à la conquête d'autres mondes - à propos de John Burningham, lire ici.
Près de quarante ans plus tard, "Le bain d'Abel" d'Audrey Poussier (l'école des loisirs, 2014) emprunte la même idée d'évasion par la bonde pour savoir où va l'eau sale.
Plus près de nous, "La flaque" de May Angeli (Editions des Eléphants, lire ici) célèbre les joies des jeux dans la boue avant le bain final.
"T'es-tu déjà demandé où allait l'eau sale de ton bain?", commence le texte, posé au-dessus du dessin d'une mère à longs cheveux blonds essuyant son gamin tête en bas. Le rouquin se prénomme Jackson et partage son goût pour "le désordre et la saleté" avec son meilleur ami, le nommé Dexter. On voit le duo à l'action et ce n'est vraiment pas triste, surtout leurs séances de foot dans la boue...
"Non mais regarde-toi! Va te laver immédiatement ou le Monstre du Bain va venir te chercher" est la phrase que Maman répète chaque soir à Jackson. Un monstre bien connu qui a comme second plat préféré l'eau sale de la baignoire... D'ailleurs les glouglous qu'on entend quand l'eau s'en va ne sont que les bruits d'aspiration du Monstre équipé d'une paille spéciale!
Le Monstre du Bain a une paille spéciale, très sonore. (c) Seuil Jeunesse. |
En grandissant, le gamin finit par se demander si le Monstre du Bain existe vraiment. Si cela ne l'empêche pas de rentrer encore plus crotté que d'habitude après ses jeux avec son pote, il refuse de se laver. Ce qui, évidemment, ne convient pas du tout au Monstre tapi sous le plancher de la salle de bain qui, faute d'eau sale, va devoir se rabattre sur son plat préféré pour se nourrir...
Le Monstre du Bain existe-t-il ou pas? (c) Seuil Jeunesse. |
Un suspense final bien amusant pour cette histoire complètement à hauteur de jeune enfant et superbement illustrée par le grand Tony Ross qui sait soigner les détails. Dès 3 ou 4 ans.
Et aussi
Près de quarante ans plus tard, "Le bain d'Abel" d'Audrey Poussier (l'école des loisirs, 2014) emprunte la même idée d'évasion par la bonde pour savoir où va l'eau sale.
Plus près de nous, "La flaque" de May Angeli (Editions des Eléphants, lire ici) célèbre les joies des jeux dans la boue avant le bain final.
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