En bref pour ne pas les perdre, dix romans qui ont aussi fait 2017.
Parce qu'il est réalisateur de films courts et qu'il a filmé l'univers de la psychiatrie, Pascal Voisine a eu envie d'en faire le cadre de son premier roman, "Mon gamin" (Calmann-Lévy, 240 pages). Un titre qui est le surnom que porte depuis sa naissance, Thierry Poivet, connu comme chanteur sous le nom de Marc Alder, mais retraité dans la fleur de l'âge. Ce petit nom lui a été donné par le gentil Francis, pensionnaire de l'hôpital psychiatrique voisin que dirige le père de Thierry et avec qui il passe ses journées.
Le livre commence en 2017 quand Thierry est rappelé pour le décès d'Emelyne, sa belle-mère qu'il n'a plus vue depuis quarante ans. "Emelyne est là dès le départ", fait remarquer l'auteur, "elle est l'élément déclencheur, elle est la passion. Tout arrive par sa faute sans qu'elle le veuille." On remonte tout de suite en 1977, été de tous les dangers, été de toutes les passions, où l'adolescent de 14 ans a été éloigné de sa maison. Août 1977, la mort d'Elvis, celle d'un infirmier qui en était fan... Un été dense et intense, empli de zones grises qu'il va bien falloir éclaircir un jour.
Pascal Voisine fait de beaux portraits des personnages principaux, Thierry, son père, sa belle-mère, et aussi des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique, le gentil Francis dont on a déjà parlé, l'impressionnant Mains-de-Marteau et d'autres. On s'y croit. Il conduit un récit compliqué, sur quarante ans, qu'il a imaginé au fur et à mesure de l'écriture, dit-il. Un roman à suspense bien entendu puisqu'il s'agit de réunir les pièces d'un puzzle détenues par différents personnages. Et un roman de fuites, celle d'Emelyne notamment qui a aussi ses secrets, celle de Thierry dont la lâcheté va buter sur des vérités insoupçonnées.
Pascal Voisine. |
Parce qu'il est réalisateur de films courts et qu'il a filmé l'univers de la psychiatrie, Pascal Voisine a eu envie d'en faire le cadre de son premier roman, "Mon gamin" (Calmann-Lévy, 240 pages). Un titre qui est le surnom que porte depuis sa naissance, Thierry Poivet, connu comme chanteur sous le nom de Marc Alder, mais retraité dans la fleur de l'âge. Ce petit nom lui a été donné par le gentil Francis, pensionnaire de l'hôpital psychiatrique voisin que dirige le père de Thierry et avec qui il passe ses journées.
Le livre commence en 2017 quand Thierry est rappelé pour le décès d'Emelyne, sa belle-mère qu'il n'a plus vue depuis quarante ans. "Emelyne est là dès le départ", fait remarquer l'auteur, "elle est l'élément déclencheur, elle est la passion. Tout arrive par sa faute sans qu'elle le veuille." On remonte tout de suite en 1977, été de tous les dangers, été de toutes les passions, où l'adolescent de 14 ans a été éloigné de sa maison. Août 1977, la mort d'Elvis, celle d'un infirmier qui en était fan... Un été dense et intense, empli de zones grises qu'il va bien falloir éclaircir un jour.
Pascal Voisine fait de beaux portraits des personnages principaux, Thierry, son père, sa belle-mère, et aussi des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique, le gentil Francis dont on a déjà parlé, l'impressionnant Mains-de-Marteau et d'autres. On s'y croit. Il conduit un récit compliqué, sur quarante ans, qu'il a imaginé au fur et à mesure de l'écriture, dit-il. Un roman à suspense bien entendu puisqu'il s'agit de réunir les pièces d'un puzzle détenues par différents personnages. Et un roman de fuites, celle d'Emelyne notamment qui a aussi ses secrets, celle de Thierry dont la lâcheté va buter sur des vérités insoupçonnées.
Un premier roman ambitieux dont les intentions sont toutefois un peu trop visibles.
Et aussi
1. "Tout un monde lointain", Célia Houdart, P.O.L.
2. "Madone", Bertrand Visage, Seuil
8. "La nuit des enfants qui dansent", Franck Pavloff, Albin Michel
Et aussi
1. "Tout un monde lointain", Célia Houdart, P.O.L.
2. "Madone", Bertrand Visage, Seuil
3. "Point Cardinal", Léonor de Récondo, Sabine Wespieser Editeur
4. "Mon autopsie", Jean-Louis Fournier, Stock
5. "La beauté des jours", Claudie Gallay, Actes Sud
6. "Traité des gestes", Charles Dantzig, Grasset
7. "Une autre Aurélia", Jean François Billeter, Allia4. "Mon autopsie", Jean-Louis Fournier, Stock
5. "La beauté des jours", Claudie Gallay, Actes Sud
6. "Traité des gestes", Charles Dantzig, Grasset
8. "La nuit des enfants qui dansent", Franck Pavloff, Albin Michel
9. "Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable", Hervé Le Tellier, Le Castor Astral
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