De tout pour l'été, DTPE.
L'été, le temps de lire, du lourd et du léger, du français et de l'étranger, des romans, des récits, des essais et des BD. L'été, le temps de relire ou de se rattraper aussi.
Bonne surprise que "Ta vie ou la mienne", le premier roman de Guillaume Para (Anne Carrière, 195 pages), journaliste politique français passionné de culture et de football, car, vu son sujet, ses sujets plutôt, il aurait très bien pu s'écrouler platement. Il y est question en effet de l'histoire d'amour née au lycée entre Hamed, orphelin né à Sevran, et Léa, bourgeoise de Saint-Cloud, de l'agression du père de Léa et du passage par la case prison de Hamed.
Mais Guillaume Para tient remarquablement le fil de son histoire, fort bien construite. Elle commence par un premier chapitre qui ne trouvera son explication que beaucoup plus loin. On suit donc l'itinéraire de Hamed Boutaleb, un ado peu gâté par la vie. Un cabossé du cœur, des gros bras mais un bon fond, un dingue de foot qui verra son avenir bouleversé le jour où il défend François, un de ses copains de classe, injustement bousculé. Désormais, il va pouvoir apprendre à être un excellent joueur de foot. Mais il a chopé le virus de la violence, petit, dans la cité, et entend se faire respecter.
A seize ans, son chemin croisera celui de Léa que tout éloigne de lui. Sans doute parce qu'il a perçu une détresse chez cette fille de bourgeois, de la violence également. Leur histoire d'amour se moque des préjugés et se déroule bien, contre toute attente. Jusqu'au drame. Hamed est accusé de l'agression dont a été victime le père de Léa. Comment poursuivre une relation dans ces conditions? L'un comme l'autre vont s'y perdre. Mais le bon François veille.
En prison, Hamed est de nouveau confronté à la violence. A la haine. A la colère. Il rencontre toutefois Jean-Louis, un compagnon de cellule qui va lui servir de tuteur. Au propre comme au figuré. La fin du roman ménage pas mal de surprises et tient le lecteur en haleine grâce à de nombreux rebondissements qui vont faire le lien avec le chapitre initial.
Un style direct, de nombreux dialogues et une intrigue très bien ficelée donnent de la profondeur à ce premier roman qui nous entraîne à la rencontre de ses personnages et de leurs émotions tout en suscitant notre empathie. Une plongée directe et réussie dans le monde dur du foot, du lycée, de la tôle. Dans la vie.
Sans oublier
L'été, le temps de lire, du lourd et du léger, du français et de l'étranger, des romans, des récits, des essais et des BD. L'été, le temps de relire ou de se rattraper aussi.
Bonne surprise que "Ta vie ou la mienne", le premier roman de Guillaume Para (Anne Carrière, 195 pages), journaliste politique français passionné de culture et de football, car, vu son sujet, ses sujets plutôt, il aurait très bien pu s'écrouler platement. Il y est question en effet de l'histoire d'amour née au lycée entre Hamed, orphelin né à Sevran, et Léa, bourgeoise de Saint-Cloud, de l'agression du père de Léa et du passage par la case prison de Hamed.
Mais Guillaume Para tient remarquablement le fil de son histoire, fort bien construite. Elle commence par un premier chapitre qui ne trouvera son explication que beaucoup plus loin. On suit donc l'itinéraire de Hamed Boutaleb, un ado peu gâté par la vie. Un cabossé du cœur, des gros bras mais un bon fond, un dingue de foot qui verra son avenir bouleversé le jour où il défend François, un de ses copains de classe, injustement bousculé. Désormais, il va pouvoir apprendre à être un excellent joueur de foot. Mais il a chopé le virus de la violence, petit, dans la cité, et entend se faire respecter.
A seize ans, son chemin croisera celui de Léa que tout éloigne de lui. Sans doute parce qu'il a perçu une détresse chez cette fille de bourgeois, de la violence également. Leur histoire d'amour se moque des préjugés et se déroule bien, contre toute attente. Jusqu'au drame. Hamed est accusé de l'agression dont a été victime le père de Léa. Comment poursuivre une relation dans ces conditions? L'un comme l'autre vont s'y perdre. Mais le bon François veille.
En prison, Hamed est de nouveau confronté à la violence. A la haine. A la colère. Il rencontre toutefois Jean-Louis, un compagnon de cellule qui va lui servir de tuteur. Au propre comme au figuré. La fin du roman ménage pas mal de surprises et tient le lecteur en haleine grâce à de nombreux rebondissements qui vont faire le lien avec le chapitre initial.
Un style direct, de nombreux dialogues et une intrigue très bien ficelée donnent de la profondeur à ce premier roman qui nous entraîne à la rencontre de ses personnages et de leurs émotions tout en suscitant notre empathie. Une plongée directe et réussie dans le monde dur du foot, du lycée, de la tôle. Dans la vie.
Sans oublier
DTPE 1: "Moria" de Marie Doutrepont (récit, 180° éditions)
DTPE 2: "The t'Serstevens collection" (photos, Husson éditeur/IRPA)
DTPE 3: "La maison à droite de celle de ma grand-mère" de Michaël Uras (roman, Préludes)
DTPE 4: "Le passé définitif" de Jean-Daniel Verhaeghe (roman, Serge Safran éditeur)
DTPE 5: "Ecrire en marchant" de Chantal Deltenre (récit, maelström reEvolution)
DTPE 6: "Encyclopædia Inutilis" de Hervé Le Tellier (nouvelles, Le Castor Astral)
DTPE 7: "Poisson dans l'eau" d'Albane Gellé et Séverine Bérard (jeunesse) et "Trente cette mère - maintenant" de Marcella et Pépée (poésie, Editions Les Carnets du Dessert de Lune)
DTPE 6: "Encyclopædia Inutilis" de Hervé Le Tellier (nouvelles, Le Castor Astral)
DTPE 7: "Poisson dans l'eau" d'Albane Gellé et Séverine Bérard (jeunesse) et "Trente cette mère - maintenant" de Marcella et Pépée (poésie, Editions Les Carnets du Dessert de Lune)
DTPE 8: "Christian Bérard clochard magnifique" de Jean Pierre Pastori (biographie, Séguier)
DTPE 9: "N'essuie jamais de larmes sans gants" de Jonas Gardell (roman, Gaïa)
DTPE 10: "Terres promises" de Milena Agus (roman, Liana Levi)
DTPE 11: "Peut-être pas immortelle" de Frédéric Boyer et "Deuil" de Dominique Fourcade (poésie et récit, P.O.L.)
DTPE 9: "N'essuie jamais de larmes sans gants" de Jonas Gardell (roman, Gaïa)
DTPE 10: "Terres promises" de Milena Agus (roman, Liana Levi)
DTPE 11: "Peut-être pas immortelle" de Frédéric Boyer et "Deuil" de Dominique Fourcade (poésie et récit, P.O.L.)
DTPE 12: "Maria" d'Angélique Villeneuve (roman, Grasset)
DTPE 13: "Les étrangers" d'Eric Pessan et Olivier de Solminihac (roman, l'école des loisirs)
DTPE 14: "Le chagrin d'aimer" de Geneviève Brisac (roman, Grasset)
DTPE 13: "Les étrangers" d'Eric Pessan et Olivier de Solminihac (roman, l'école des loisirs)
DTPE 14: "Le chagrin d'aimer" de Geneviève Brisac (roman, Grasset)
DTPE 15: "Je vous embrasse" de Pascale Pujol (roman, Lunatique)
DTPE 16: Partir en vacances avec le Muz
DTPE 17: "La poule Germaine" pour les sept ans de mon blog (texte, Lucien Noullez)
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